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Mélancholia, Victor Hugo

Commentaire de texte : Mélancholia, Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Mai 2017  •  Commentaire de texte  •  2 060 Mots (9 Pages)  •  3 609 Vues

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INTRODUCTION

Victor Hugo écrit ce poème au XIXème siècle lors du mouvement romantique inventé par Gustave Courbet. La révolution industrielle avec les innovations technologiques ainsi que les bouleversements sociaux et humains avec des conditions de travail difficiles l’ont surement poussé à écrire ce poème. Victor Hugo est un poète du XIXème siècle (1802-1885) lors du mouvement romantique. Victor Hugo est le chef de file de ce mouvement un poète (Odes et Ballades, Feuilles d’automne), romancier (Les Misérables, L'Homme qui rit) et dramaturge (Ruy Blas, Théâtre en liberté) français. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a compté dans l’histoire du XIXème siècle. Mélancholia est un poème du recueil Les Contemplations écrit en alexandrin. Ce recueil est composé de 158 poèmes et est rassemblé en six livres. La plupart des poèmes ont été écris entre 1841 et 1855. Les Contemplations est un recueil du souvenir, de l’amour, de la joie mais aussi de la mort et du deuil. Ce recueil est en particulier un recueil de souvenir en hommage à sa fille Léopoldine Hugo, morte noyée dans la Seine. Dans ce poème, Hugo évoque le travail dur et pénible des enfants.

Comment Victor Hugo dénonce-t-il le travail des enfants ?

Nous étudierons dans un premier temps que Victor Hugo émut pour conduire à l’engagement. Ensuite nous verrons en quoi ce poème attaque de manière virulente la société.

Victor Hugo émut en créant un tableau pathétique des victimes, pour pousser les lecteurs à l’engagement.

Victor Hugo nous fait part d’une description proche de l’hypotypose (l’hypotypose est une figure de style qui a pour but d’animer une description).

Victor Hugo commence dès le premier vers du poème avec une interrogation « Où vont ces enfants dont aucun ne rit ? » (Vers. 1) pour motiver la description. La négation est indice pour montrer que cet extrait accentue une côté sombre du texte.

Ensuite, Victor Hugo avec l’aide du (Vers. 4) « Ils s’en vont travailler quinze heures sous des meules » répond à la question posée dans le (Vers. 1). La réponse ayant tardé à venir, ce vers met fin au suspense. Victor Hugo montre également un traitement particulier du temps. Il dit « quinze heures » il essaye évidement de mettre en évidence un détail, le nombre d’heures passées au travail qui de plus, est considérable. Le dernier détail qui doit frapper le lecteur dans ce vers, est le lieu « sous des meules ». Les enfants sont placés sous une machine dangereuse. Donc le travail des enfants est long, routinier et dangereux. Victor Hugo nous explique tout cela dans un même vers.

Le vers suivant, « Ils s’en vont de l’aube au soir, faire éternellement » (Vers. 5) Victor Hugo nous remet une preuve évidente de la durée interminable de ce travail à l’aide d’une hyperbole qui est mise en place avec le mot éternellement qui renforce le temps trop long du travail.

Au (Vers. 12) « Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue » Victor Hugo nous montre un paradoxe entre le mot « pâleur » et le mot « cendre » pour montre que le travail que font les enfants n’a pas de sens, ce travail n’apporte que la maladie ou même pire, la mort. Victor Hugo utilise une hypotypose qui nous montre un aspect visuel bien marqué, le lecteur à un tableau précis qui se profile pour qu’il imagine bien la scène.

Victor Hugo nous montre une vision positive des enfants.

Victor Hugo commence dès le début du poème à nous montrer une vision positive des enfants avec la périphrase méliorative « Ces doux êtres pensifs » (Début du Vers. 2). Cette périphrase met en évidence la douceur qui va contraster avec la violence de leur sort. Elle attire la bienveillance des lecteurs. Victor Hugo veut attirer la bienveillance des lecteurs pour qu’ils soient plus touchés par le sort des enfants.

Au (Vers. 17) « Ô servitude infâme imposée à l’enfant » Victor Hugo a mis en place une phrase exclamative et interjective avec l’apostrophe « Ô », de plus il utilise un lexique négatif et force à la césure avec le mot « infâme » ce qui provoque chez le lecteur une émotion bien palpable.

Au (Début du Vers. 27) « Qui brise la jeunesse en fleur ! » Victor Hugo réutilise une périphrase « jeunesse en fleur » qui désigne les enfants. Cette périphrase développe encore la vision positive portée sur les victimes que le lecteur doit prendre en pitié. Le paradoxe utilisé quant à lui établit un contraste entre le travail destructeur qui apporte la mort et la jeunesse qui elle, apporte les adultes de demain. La jeunesse est donc associée à la mort, alors que normalement la mort est réservée pour la fin de vie. Il y a donc un inversement de la logique.

Une jeunesse liée à la fatigue, la maladie, à l’horreur et à la mort

On trouve cette idée de faiblesse des enfants au tout début de l’extrait (à la fin du Vers. 2) « que la fièvre maigrit ». On trouve le champ lexical de la maladie et nous pouvons observer que la fièvre est le sujet du verbe, Victor Hugo utilise une personnification de la fièvre qui devient actrice : elle agit. Victor Hugo nous montre que le symptôme crée par la maladie est animé. Les enfants ne font que subir, cela nous montre une idée d’impuissance. En outre que ce soit la société qui rend ses enfants malades.

Le mot « Rachitisme » (Vers. 18) utilise l’émotion du lecteur pour empêcher la phrase de se développer. La maladie prend malheureusement toute la place.

Au (Vers. 23) « Travail mauvais qui prend l’âge tendre en sa serre » Victor Hugo utilise deux figures de styles dans la même phrase. Une métaphore du rapace dangereux avec le mot « serre » qui nous montre encore une fois la mort promise dans ce travail ainsi qu’une périphrase « l’âge tendre » qui développe le registre pathétique : Victor Hugo veut que ces enfants soient des créatures positives qui sont anormalement et violemment traités par l’hommes, le lecteur doit ressentir de la pitié.

Au (Vers. 25) « Qui se sert d’un enfant ainsi que d’un outil ! » Victor Hugo utilise une comparaison entre « l’enfant

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