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Matin Brun, Franck Pavloff

Mémoire : Matin Brun, Franck Pavloff. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Novembre 2012  •  1 181 Mots (5 Pages)  •  3 306 Vues

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Matin Brun est une nouvelle écrite en 1997 pour le Salon antifasciste (réunion d’écrivains qui écrivent des textes contre le fascisme), puis elle a été publiée en 1998 par les éditions Cheyne. Elle a été écrite par Franck Pavloff qui est un auteur engagé français qui se bat pour la liberté, d’ailleurs il s’est rendu plusieurs fois en Afrique et en Asie pour aider ces pays. C’est aussi un psychologue pour les enfants et il fait parti d’une association de prévention contre la délinquance. Cette œuvre connut un grand succès lors des élections présidentielles en 2002, lorsque le front national, soit l’extrême droite, avec Jean-Marie Le Pen s’est retrouvé face à la droite avec Jacques Chirac. Elle dénonce la dictature, le fascisme, le racisme, tout ce qui est pour le refus de ce qui est différent.

Il s’agit de deux amis, Charlie et le narrateur, qui vivent dans une époque trouble, celle d’une monté d’un régime politique d’extrême ; l’Etat Brun. Les scientifiques prouvent que les animaux bruns sont plus résistants que les autres, ce qui engendre une loi qui interdit d’avoir un animal non brun, qui en engendre une autre qui touche plus précisément les médias, donc la liberté d’expression avec l’interdiction de parler de quelque chose de non brun, la seule presse autorisée est d’ailleurs « Nouvelles Brunes ». Cela va tellement loin que les gens se sentent obligés de dire « brun » à chaque fin de phrase, pour être bien vu. Ensuite, une loi est instaurée disant que tout ceux ayant eu auparavant des animaux non bruns seront arrêtés, car ils n’ont pas pu changer de mentalité. Charlie se fait donc arrêter, puis à la fin, quelqu’un frappe à la porte du narrateur, qui avait aussi eu un chien non brun auparavant. Cette nouvelle se termine ainsi, c’est une fin ouverte qui est assez angoissante, car on sait que le narrateur va se faire arrêter, mais le fait que ce ne soit pas dit et que ça se termine comme ça c’est assez angoissant.

Ce livre évoque le nazisme avec la seconde guerre mondiale, lorsque les juifs étaient exterminés.

La première page de couverture du livre est de couleur brune, ce qui nous évoque le sujet du livre. De plus, on peut voir une croix, c’est le symbole de ce que l’on barre, de ce qui est négatif. Cela rappelle aussi la croix gammée, symbole du nazisme.

Cette nouvelle est faite pour nous faire réagir, pour qu’on se rendre compte de l’absurdité du fascisme. Ce côté absurde est accentué par le fait que ces lois soient appliquées sur des animaux, c’est d’autant plus ridicule. De plus, Franck Pavloff a voulu transmettre, à travers les deux personnages principaux, l’évolution des réactions de la population ainsi que leur naïveté et leur manque de rebellions (« C’était un chien brun, c’est tout. », « J’avais sûrement tord de m’inquiéter », « on se sentait en sécurité »).

On se sent aussi très proche des personnages car le langage est familier et l’auteur utilise un langage oral : phrases nominales, argot (« clebs »), ou encore des expressions (« mais sans plus »).

Tout au long du livre, il y a une certaine tension qui ressort, car le les gens n’osent pas résister, pour ne pas avoir d’ennuis ils préfèrent rester conforme à ces lois et les respecter. Ils essaient constamment de se persuader que c’est le bon choix qu’ils prennent, ils essaient de se soulager. Nous avons essayé de représenter ces moments de gênes en cours de français sous la forme d’une pièce de théâtre, et on s’est aperçu que c’était extrêmement

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