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Analyse du roman Matin Brun de Franck Pavloff

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Par   •  28 Avril 2015  •  350 Mots (2 Pages)  •  2 476 Vues

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Analyse critique de « Matin Brun », Fanck Pavloff

« Martin Brun est une nouvelle réaliste écrite par Fanck Pavloff, auteur engagé, en 1998, narrant la mise en place du régime totalitaire de « l’État Brun ». L’histoire ne précise ni lieu ni époque.

Le narrateur et son ami, Charlie, sont victimes de l’État Brun, régime totalitaire bien décidé à imposer sa dictature et qui met en place des mesures allant à l’encontre du peuple. Le narrateur et le peuple se plient aux exigences de ce régime car, déjà embêtés par les soucis de tous les jours, ils ne veulent avoir aucun ennui avec le régime. Le narrateur va même se ranger du côté du régime et lui trouver des excuses jusqu’à ce matin-là pas comme les autres…

Cette nouvelle est facile à lire. De plus, l’emploi de la narration à la première personne ainsi que le lieu et l’époque non précisés favorisent l’identification du lecteur au personnage principal. Enfin, la trame principale est prenante et surtout la fin implicite fait réfléchir le lecteur.

Dans cette nouvelle, on voit que, peu à peu, les lois et mesures mises en place par le régime privent progressivement le peuple de liberté. Le lecteur peut alors se questionner sur ce que pourrait être une privation de liberté pour lui. Selon moi, l’interdiction de s’exprimer librement, donc de divulguer son opinion personnelle sur un sujet, serait une privation de liberté. De plus, l’interdiction d’être éduquer, d’aller à l’école, et donc de permettre à l’Homme de construire son propre esprit critique, serait une privation de liberté: » l’éducation est votre arme la plus puissante pour changer le monde! », Nelson Mandela. Enfin, l’espionnage de la population, la surveillance de tous ses actes ( appels, déplacements) serait aussi pour moi une privation de liberté.

J’en conclus que Pavlof a écrit une nouvelle « générale » qui peut servir d’exemple. L’auteur ne se contente pas d’écrire pour raconter une histoire mais pour dénoncer un régime politique. Enfin, cette nouvelle peut-être comparée à une fable dont la morale serait: « ne pas rester passif face à une privation de liberté!! »

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