Ma boheme de Rimbaud

Commentaire de texte, la poète et la foule

Introduction :

Ce texte est un poème issu d'un recueil nommé Espana ayant été publié en 1845. Ce poème a été écrit par Théophile Gautier, artiste littéraire du 19e siècle (1811-1872).

Le poème s'intitule ''Le poète et la foule'' fait un total de 16 vers qui vont se diviser en quartes strophes de quatrains possédants chacune des rimes croisés.

Ce texte a été écrit durant la période du romantisme. Rappelons que le romantismes et un mouvement littéraire de la fin du 18e siècle et du début du 19ème siècle durant laquelle les auteurs expriment leur mélancolie ou encore leur amour.

Ce poème parle du poète qui se compare à une montagne et exprime au fil du texte ce qu'il ressent vit à vis du reste du genre humain qu'il compare à une foule et à une plaine.

Ce texte nous propose deux grands thèmes qui sont les conflits du poète avec le reste du genre humain. Ces deux grand thèmes se divisent dans le texte de manières bien distinctes.

Une fois le texte lu une question s'impose, que cherche à exprimer le poète au travers de ce texte ?

Strophe n°1 :

La première strophe est à l'imparfait mais au présent au sein des apostrophes du texte.

Nous pouvons également remarquer les rimes croisés ici avec ''oisive'' et ''pensive'' (v.1-3) ainsi que ''battu'' et ''tu'' (v.2-4).

Le poème débute par la plaine, personnifiée, qui s'adresse à la montagne ''oisive'' (v.1). Elle lui dit ''Rien ne vient sur ton front des vents toujours battu''(v.2)

que nous pouvons interpréter comme la plaine qui se moque de la montagne grâce à la ponctuation contenant un point d'exclamation, car rien ne vient sur son front (ici, le flanc de la montagne) mis à part les vents qui battent sur ce dernier.

Dans l'autre partie de cette strophe des vers 2 à 4, on nous parle d'un ''Poète''(v.3), courbé sur sa lyre, lyre que l'on nous décrit comme ''pensive'' (v.3).

Le poète alors seul, se retrouve mis à l'écart de ''la foule'' (v.4) qui demande alors ''à quoi sers-tu''(v.4). Cela laisse penser que l'auteur se sent incompris du reste des personnes qu'il appelle ''la foule''(v.4) comme si ils ne représentaient qu'une seule forme primitive d'intelligence sommaire ne comprenant donc pas ce que cherche à faire le poète.

Strophe n°2 :

Ici, cette strophe est au passé simple et au sein des apostrophes, c'est toujours du présent. Notons qu'à partir de cette strophe, ce que dit la montagne va durer jusqu'à la strophe n°3 comprenant alors 6 vers.

Les rimes sont également croisés avec ''plaine'' et ''haleine'' (v.5-7) ainsi que ''sol'' et ''vol'' (v.6-8).

La montagne répond donc à ce que lui a dit la plaine lors de la strophe n°1. On nous dit qu'elle y répond de manière ''en courroux''.

Elle commence donc à parler et dire que c'est grâce à elle que les moissons sur le sol de la plaine germes. Elle ajoute également qu'à ''midi dévorant je tempère l'haleine''(v.7) qui peut vouloir dire qu'à midi, la montagne agit sur l'haleine représentant le climat.

Le dernier vers de cette strophe où cette fois ci elle dit à la plaine qu'elle ''arrête dans les cieux les nuages au vol''(v.8), ce qui laisse penser que la montagne garde les nuages pour laisser frapper le soleil sur la plaine.

Strophe n°3 :

Étant toujours dans l'apostrophe ayant débutée à la strophe n°2, le temps ici est essentiellement du présent, cependant, les rimes croisés persistent avec ''avalanches'' et ''blanches''(v.9-11) ainsi que ''glaciers'' et ''nourriciers''.

La strophe débute par la montagne, parlant à la première personne du singulier et disant qu'elle pétrit de ses doigts ''la neige en avalanche''(v.9) qui laisse penser que c'est de son plein grès qu'elle va transformer la neige en avalanche grâce à ses ''doigts''(v.9). Elle continue en disant que dans son creuset, elle fond les cristaux des glaciers qui porte à penser qu'à l'intérieur d'elle même, elle fond la formation des cristaux causés par le froid.

Les deux vers suivant expliquent que la montagne, du haut de ses ''mamelles blanches''(v.11), déverse ce qu'elle a fait fondre sous forme de ''longs filets d'argent'' (v.12) rejoignant les fleuves, nourriciers en eau.

Strophe n°4 :

Le temps présent ici est du passé simple et au sein des apostrophes temps reste du présent.

Sur cette dernière strophe, nous réentendons parler du poète qui va à son tour réponde comme pour la montagne à la plaine mais cette fois ci envers ''la foule''(v.13) présente dans la strophe n°1.

Le poète demande alors en s'exprimant à la foule de le laisser s'appuyer sur sa main car de son flanc d'où son âme s'écoule une source de culture aux bienfaits que boit le genre humain.

Le poète veut donc exprimer son mépris vis à vis de la foule qui ne voit pas ce qu'il fait pour elle alors qu'elle se nourrit de son ''âme'' (v.15).

Remarques

Les rimes embrassées sont présentes tout au long du poème formant alors 8 rimes différentes à travers le poème.

Les formes de ponctuations utilisés laissent court au texte et transforme ce poème en un pseudo récit où le poète raconte l'histoire au travers de la comparaison qu'il a avec la montagne.

Le conflit entre la plaine et la montagne

La plaine se moquant de la montagne va déclencher chez elle une réponse où elle va exprimer son ressentit de tout ce qu'elle fait pour la plaine qui n'a pas l'air de se rendre compte à quel point la montagne est essentielle pour son bon fonctionnement.

La plaine se nourrit donc de ce que lui offre la montagne sans une once de respect ni de reconnaissance envers tout ce qu'elle reçoit et qu'il lui est bénéfique.

La notion de ''conflit'' s’instaure entre la plaine et la montagne dès lors ou la montagne répond à la remarque désobligeante de la plaine. La montagne va répondre en parlant d'elle même comme étant la source pour la pleine de tout ce qu'elle a à lui donner en parlant en continu pendant 6 vers.

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