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Commentaire Ma bohème de Rimbaud

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Par   •  26 Octobre 2021  •  Commentaire de texte  •  685 Mots (3 Pages)  •  438 Vues

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Voici un commentaire sur le texte ma bohème de Rimbaud.

Mais avant présentant Rimbaud

Arthur Rimbaud est un poète français, né le 20 octobre 1854 à Charleville et mort le 10 novembre 1891 à Marseille. Bien que brève, son œuvre poétique est caractérisée par une prodigieuse densité thématique et stylistique, faisant de lui une des figures majeures de la littérature française.

II – Un poème autobiographique ?

A – Omniprésence de la première personne

Dans ce poème, il semble évident que Rimbaud parle de lui.

Ainsi la première personne est omniprésente et cette présence est accentuée par l’emploi des pronoms possessifs qui souligne l’individualité : « Je m’en allais », « mes poches », « Mon paletot » (v. 1-2), « J’allais », « j’étais ton féal », « j’ai rêvées » (v. 3-4), « Mon unique culotte », « j’égrenais dans ma course » (v. 5-6), « Mon auberge », « Mes étoiles » (v. 7-8), « je les écoutais », « je sentais » (v. 9-10), « mon front » (v. 11), « je tirais », « mes souliers », « mon cœur » (v. 13-14).

D’autres indices semés dans le texte suggèrent la dimension autobiographique du poème :

Le locuteur est, comme Rimbaud, un jeune poète révolté et fugueur : « Je m’en allais », « les poings dans mes poches » (image qui évoque la révolte), « J’allais », « j’égrenais dans ma course/Des rimes », « mes souliers blessés »;

La seule référence temporelle précise du texte correspond à la période où Rimbaud a fugué et s’est réfugié chez son professeur de Lettres : « Ces bons soirs de septembre » (v. 10).

Dans ce poème, enfin, se dessine l’idéal poétique de Rimbaud.

B – L’art poétique d’Arthur Rimbaud

Le jeune Arthur Rimbaud évoque ici très subtilement son art poétique, c’est à dire son idéal poétique, sa vision du poète et de la poésie.

Sa bohème se situe dans la nature, où il puise son inspiration.

Il reçoit ainsi des sensations (visuelles, auditives, tactiles) du monde naturel qui l’entoure et les transforme en vers : il écoute « le doux frou-frou » des étoiles (v. 8-9) et se nourrit des gouttes de rosée revigorantes (v. 10-11).

Le poète lui-même se fait poésie en « rimant au milieu des ombres fantastiques » (v. 12).

La nature, à la fois mère et amante, est sa Muse : « J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal/Oh là là ! que d’amours splendides j’ai rêvées ! » (v. 3-4).

Les chemins parcourus par le poète vagabond le mènent à son idéal poétique, une errance qui est l’ingrédient nécessaire à sa création poétique car elle rime avec une liberté absolue.

Le poète, pour Rimbaud, ne se soucie pas des richesses matérielles. La vraie richesse est spirituelle, naturelle et poétique.

Il oppose ainsi constamment dans le poème l’auxiliaire « être » et l’auxiliaire « avoir » : « j’étais ton féal » (v. 3), « Mon unique culotte avait un large trou » (v. 5), « Mon auberge était à la Grande-Ourse », « Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou » (v. 7-8).

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