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MOLIERE

Commentaire de texte : MOLIERE. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Février 2014  •  Commentaire de texte  •  556 Mots (3 Pages)  •  610 Vues

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Molière est un dramaturge français appartenant au XVII° siècle et au courant littéraire du classicisme.

L'extrait à étudier est la scène 4 de l'acte I de Tartuffe. Nous nous trouvons au début de la pièce qui met en scène un faux dévot. Comme la plupart de ses œuvres, celle-ci a une portée humoristique.

Mais pourquoi pouvons nous dire de cette scène du Tartuffe qu'elle est comique ?

Nous allons dans un premier temps analyser les personnages sur scène puis dans une seconde partie nous verrons les différents comiques utilisés.

Cet extrait met en scène Orgon, qui fait ça première apparition dans la pièce, rentrant d'un voyage de deux jours. Lorsqu'il arrive il laisse son frère de côté « Mon beau-frère, attendez, je vous prie » pour s'informer des nouvelles. Cette attitude nous paraît dans un premier temps normale mais on s’aperçoit vite qu'il ne se préoccupe seulement que de la santé et des agissement de Tartuffe, il ne prend même pas part à la convalescence de sa femme qui était malade . Il répète sans cesse les deux phrases nominales « Et Tartuffe ? » et « Le pauvre homme » durant tout le long de la scène. La phrase exclamative montre le sentiment de pitié et l'admiration qu'éprouve le maître de maison à l'égard de Tartuffe. Mais cette attitude déplaît à Dorine, la servante, qui va répondre aux questions d'Orgon avec un décalage. Elle commence toujours par parler de sa femme « Madame eut avant-hier... ». Elle la décrit comme souffrante « mal de tête étrange a concevoir », « elle se résolut a souffrir la saignée ». Et lorsque son maître lui demande « Et tartuffe ? » elle répond en caricaturant son bien être « gros et gras, le teint frais, et la bouche vermeille. » elle utilise également beaucoup le vocabulaire religieux « fort dévotement » puisqu'elle avait cerné depuis le début que Tartuffe était un imposteur.

Dans cette scène ressortent deux comiques. Premièrement nous allons étudier le comique de situation. Il est présent avec le fait que Dorine répond ironiquement a Orgon qui ne s'en aperçoit pas alors que les spectateurs oui. Pour cela elle met en parallèle la souffrance de la femme de celui-ci et le bien être de Tartuffe : « Le soir, elle eu un grand dégoût, Et ne put au souper toucher à rien du tout » est opposé a « Il soupa lui tout seul devant elle ». Elle fait également des références a la religion que représente Tartuffe « Et fort dévotement il mangea deux perdrix, avec une moitié de gigot en hachis. » et « Pour réparer le sang qu'avait perdu Madame, but à son déjeuné quatre grands coups de vins. » qui apparaît ici comme ridicule. Et pour finir Dorine va même jusqu'à dire « Et je vais à Madame annoncer par avance la part que vous prenez à sa convalescence. » alors que celui-ci ne s'en préoccupe pas.

Le comique de mœurs est également présent a travers la naïveté et la stupidité d'orgon mais également par la finesse de Dorine. Le maître de maison est en admiration face a Tartuffe ce qui l'empêche de comprendre les messages que lui fait passer discrètement Dorine a propos de celui-ci. Il reste sur ça position et continue a croire

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