L’œuf ou la poule

L’œuf ou la poule  

« Bien des jeunes d’aujourd’hui se sentent floués par rapport à leurs aînés : leurs diplômes coûtent plus chers, leurs salaires augmentent moins rapidement, ils héritent d’une dette publique en constante augmentation, ils devront prendre leur retraite plus tardivement. Même leur planète est moins verte… » Source: http://www.lactualite.com/societe/mal-pris-les-jeunes/ 

J’enrage lorsque je pense à toutes les cotisations de l’impôt auxquelles nous devrons faire face.  

L'argent durement gagné nous est carrément enlevé afin de payer de plus en plus l'accès aux services, ce qui augmente nos cotisations. Je crois sincèrement que nous payons beaucoup trop pour les services.  De plus, comme le critique l'article "Le contribuable, vache à lait d'Ottawa" d'Hélène Buzetti (Le Devoir, 2011),  quand une mesure fiscale avantage les entreprises, le gouvernement augmente les contributions du côté des particuliers.  Pourrait-on considérer les établissements scolaires comme tels? En France, les frais d'inscription universitaires sont quasi nuls comparés au Québec!

Nous avons également des choix à faire concernant  les problèmes du système de santé. Le gouvernement ne devrait-il pas opter pour plus de prévention auprès des jeunes, pour que dans le futur, les coûts reliés à la santé ne soient pas aussi élevés?  Un moment donné, c’est l’œuf ou la poule, il faut se demander en effet, qui doit commencer, l'état avec des mesures plus convaincantes ou la population en étant plus responsable de ses comportements?  

Moi, je suis pour l’austérité. Oui, je sais très bien que la plupart des gens sont préoccupés par les conséquences des coupes budgétaires sur la qualité et quantité des services. Cependant, pour ma part, c’est la seule solution pour réduire le déficit public. Toutefois, l'éducation doit rester le cheval de bataille du Québec.  Je crois sincèrement que le gouvernement doit continuer à valoriser les formations des étudiants en versant des bourses, et ce, à plus grande échelle. Toutefois, j’envisagerais cette "gratuité" des frais scolaires (à crédit) à condition de travailler par la suite au Québec. De plus, cette dette envers le gouvernement provincial pourrait être restituée sous forme de services rendus calculés en temps alloués pour des postes d'intérêts généraux compatibles avec les études (bibliothèques, administrations, animation estivale). Celles-ci pourraient être payées durant chaque année de travail en compensation, c’est-à-dire sans remboursement monétaire. Mentionnons que cette solution de gratuité scolaire inciterait les jeunes à poursuivre leurs études au Québec, que leurs emplois leur garantiraient de meilleurs salaires, qui eux-mêmes génèreraient plus de recettes et de taxes. Ces augmentations de revenus impliqueraient donc une meilleure économie ! C’est aussi simple que cela! Pensez-y bien !  

Faire payer les plus grosses tirelires ? Peut-être pas la bonne solution ?

Commençons en mentionnant qu'il est vrai de dire que les gens avec un salaire plus élevé ont travaillé pour ! Comme le mentionne si bien le dicton "On récolte ce que l'on sème". Au Québec, selon le site Internet: http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201312/06/01-4718459-les-riches-au-quebec.php, si vous désirez faire partie du 1% des riches au Québec, vous devez gagner un salaire de 178000$ avant impôts.  

Faire payer les riches ne rapportera pas assez au gouvernement puisqu’ils ne sont pas assez nombreux. Avons-nous trop de services ? C’est la question qu'li faut se poser. On n’a pas les moyens d’avoir autant de services. Le gouvernement roule en Cadillac mais n’a même pas les moyens de faire son changement d’huile. J'insiste: le gouvernement n’a pas les moyens ! Nous  devrons faire des choix, puisqu’en tant que jeune, je voudrais bel et bien avoir droit à ces services plus tard.   

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