Lorenzaccio Un Personnage révolutionaire

Dans la scène 3 de l’acte III, on assiste à un véritable monologue de Lorenzo malgré la présence de Philippe qui tente en vain de trouver une solution pour sortir ses fils de prison. Lorenzo fait en quelque sorte abstraction de Philippe, il se pause des questions rhétoriques « tu me demande pourquoi je tue Alexandre » ou encore « Suis-je Satan ? »

Lorenzo est persuader et veut forcer Philippe à le croire, à l’écouter grâce aux verbes de persuasions « Songes-tu », « Crois-tu » émis à la forme interrogative. De plus il est bien décidé à commettre ce meurtre, il répète cinq fois sa décision : « Je tuerai Alexandre » ; « Il n’y aura plus d’Alexandre de Médicis à Florence »…

Emporté, excessif et fier Lorenzo adopte une attitude déterminé ampli de colère il emploi le lexical de la mort : « spectre » ; « squelette » ; « ombre » ; « meurtre »…

Le masque du Lorenzo révolutionnaire se réveille et se révolte, il se prend a détester tout les humains et le monde entier l’accable « tous ceux qui tournent autour de moi avec des yeux louches ». On peut voir que cette irritation est très vive avec la répétition de l’adverbe « assez ». Lorenzo ne s’arrête plus de parler toute la rage contenue pendant des années éclate soudain, il prend Philippe à témoin « les hommes vont comparaitre devant le tribunal de ma volonté ».

Ainsi dans cette scène, Musset met en scène un monologue déguisé en dialogue qui permet a Lorenzo de ce dévoilé et de s’affirmer en tant que personnage révolutionnaire.

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