Littérature / Le Scandale De Batouala
Dissertation : Littérature / Le Scandale De Batouala. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar mansoramalick • 23 Mars 2015 • Dissertation • 601 Mots (3 Pages) • 980 Vues
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Littérature / Le Scandale De Batouala
Le Scandale De Batouala
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Soumis par: hereiti6 23 novembre 2013
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Mots: 705 | Pages: 3
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Résumé du texte « Le Scandale de Batouala »
Le roman de René Maran intitulé « Le Scandale de Batouala », écrit en 1920 est l’un
des premiers romans de la littérature française d’Afrique noire, autrement dit de
la « Littérature Nègre ».
Dans la préface, l’auteur annonce son projet : « Ce roman est tout objectif… » ; il privilégie la
constatation de ce qu’il se passe en Afrique, et en ajoutant « tu bâtis ton royaume sur des
cadavres, quoi que tu fasses, tu te meus dans le mensonge… », il nous permet d’emblé de
savoir ce qui nous attend dans le roman ; une accusation du pouvoir de l’homme Blanc qui
consume la civilisation Africaine. Plusieurs thèmes y sont abordés.
Dans la préface, l’auteur exprime son dégoût des hommes qui représentent la France et qui
boivent et mentent à longueur de journée : « Ces excès et d’autres, ignobles, conduisent ceux
qui y excellent à la veulerie la plus abjecte. Cette abjection ne peut qu’inquiéter de la part de
ceux qui ont charge de représenter la France. » Il ajoute aussi que ces derniers s’abrutissent à
cause de la tentation : « Rares sont, même parmi les fonctionnaires, les coloniaux qui
cultivent leur esprit. Ils n’ont pas la force de résister à l’ambiance. »
Un autre thème abordé est le choc de la civilisation et l’occupation avec transformation des
indigènes en tant qu’esclaves. Avant la colonisation, les africains étaient pauvres mais avaient
suffisamment de quoi manger, mais après l’arrivée des « boundjous », ils ne leur restaient
plus rien : « Il y a une trentaine de lunes, on achetait encore notre caoutchouc à raison de trois
francs le kilo. Sans ombre d’explication, du jour au lendemain, on ne nous a plus payé que
quinze sous : un « méya » et cinq « bi’mbas ». « On vivait heureux, jadis, avant la venue
...