Lettre de Sévigné

Lettre de Madame de Sévigné à sa fille Madame de Grignan.

Paris, mardi 16 mai 1969

Ma chère fille,

Comment vas-tu ? J’étais très heureuse de recevoir ta dernière lettre donc je te réponds !

J’espère que ma lettre te plaira ou te fera rire ! J’ai en effet quelque chose à t’annoncer.

La nouvelle que je vais t’apprendre te surprendra sans doute beaucoup plus que celle de ma lettre

précédente. Devine la ! Allons ! Ce n’est pas facile, mais ce n’est pas difficile non plus. Que dis-tu ?

Un indice ?

D’accord, en voilà un :

Autour d'une table dominé par des nobles, le baron de Guéret subie de divers attaque au cours du

dîner. Quoi ? Tu as trouvé ? Il a manqué de respect ? Non ce n'est pas cela ! Il était absent lors du

dernier dîner ? Non plus ! Allons, tu cherches trop, ce n’est pas difficile pourtant ! Tu donnes ta

langue au chat ? D’accord, puisqu’il faut te le dire :

Le baron de Guéret fait une faute d'orthographe lors de la longue et interminable conversation, il a

écorcher un mot alors qu'il souhaite être directeur de l'académie. Non, non l’histoire ne s’arrête pas

là ! Ce serait trop banal !

En effet que s'est-il passé ? Il est retrouvé pendu ! On s'en doutait !

Toi qui es intelligente, tu sais que la moindre faute peut être fatale dans les conversations de nobles.

J'attends ta réponse avec impatience !

Ta chère mère

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