Les trois Langages

Les Trois Langages :

-Les contes de fées nous aident à voir et à mieux appréhender ce qu’il se passe en nous

-Au début de nombreux contes de fées, les enfants sont chassés de chez eux, il y a alors deux possibilités :

1-Ce sont des enfants pré-pubères contraints de quitter leurs maisons

2-Ils sont abandonnés à un endroit à partir duquel ils sont incapables de retrouver leur chemin (Hansel & Gretel, Jeannot et Margot)

Le fait d’être chassé de la maison peut-être inconsciemment ressenti par l’enfant soit comme le désir d’être débarrassé de ses parents, soit comme l’idée que ses parents veulent se débarrasser de lui. L’enfant lâché dans le monde symbolise à la fois le désir des parents de voir l’enfant devenir indépendant et le désir de l’enfant ou son angoisse vis-à-vis de cette indépendance.

L’angoisse de l’enfant pré-pubère est la suivante : <>. L’enfant pubère lui, aura le courage d’affronter ses parents, capable de se débrouiller seul.

-Dans les trois langages, l’autorité paternelle est mise en question par le fils qui, de toute évidence, s’obstine à ne pas vouloir étudier comme le voudrait son père. Le père ordonne aux domestiques de tuer l’enfant, ce qui indique que le conflit se situe entre les parents et l’enfant, et non pas entre les adultes ce dernier.

-Si les adolescents avaient été élevés dans l’ambiance des contes de fées, ils sentiraient peut-être que leur conflit ne les oppose pas au monde adulte, ni à la société, mais en réalité à leurs parents. Dans les contes, c’est toujours l’enfant qui finit par gagner en surpassant ses parents. Cette conviction, dès qu’elle est ancrée dans l’inconscient permet à l’adolescent de se sentir en sécurité malgré ses difficultés de croissance, parce qu’il a confiance en la victoire finale.

-Dans les 3L, le père croit savoir ce qui doit intéresser l’enfant dans ses études et qui se sent menacé si l’adolescent s’oppose à sa volonté. C’est le père qui envoie l’enfant au loin pour étudier : Cela nous montre que les parents modernes, qui envoient leur fils au collège et qui se mettent en colère à cause des changements intervenus chez lui, ne sont pas des nouveaux venus sur « la scène de l’histoire » - L’enfant est partagé entre le désir et la crainte que ses parents ignorent son besoin d’indépendance et qu’ils prennent leur revanche. Si l’enfant désire que ses parents cessent d’exercer sur lui leur autorité, il est également victime de sa propre culpabilité, pensant qu’il détruit ses parents (en les privant de leurs pouvoirs parentaux). Il est donc normal qu’il se mette à penser que ses parents cherchent à se venger.

-Dans les 3L, le fils brave à plusieurs reprises l’autorité paternelle, en s’affirmant. En agissant ainsi il détruit le pouvoir de son père, s’attendant alors à une vengeance.

-C’est l’histoire d’un adolescent dont le père ignore les besoin et qui pense que son fils est stupide. Celui-ci ne se développera pas comme l’espérait le père et s’entêtera à vouloir apprendre ce qu’il estime lui-même valable. Le jeune homme doit d’abord se familiariser avec son être intérieur, ce faisant sans l’intervention du père.

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