Les soirées de Médan

Les soirées de Médan

Zola, Maupassant, Huysmans, Céard, Hennique, Alexis.

Biographie des auteurs (par ordre d’apparition dans le livre) :

Émile Zola : (1840-1908) est un écrivain, journaliste et critique d'art, c’est également le chef de file du mouvement naturaliste. Théoricien du naturalisme, Émile Zola laisse derrière lui une œuvre romanesque considérable, de nombreux romans de jeunesse… C’est en 1978 qu’il fit l’acquisition, près de Paris, de sa propriété de Médan.

Guy de Maupassant : (1850-1893) est un écrivain et journaliste français. Il est surtout connu pour être le plus grand auteur français de nouvelles, il a composé 15 recueils.

Joris-Karl Huysmans : (1848-1907), il est un écrivain français ami de Céard et il rencontre Zola en 1876. Huysmans a lui aussi publié une importance œuvre romanesque.

Henry Céard : (1851-1924), c’est un romancier, poète, auteur dramatique, critique littéraire et écrivain naturaliste. Il fut l’ami proche d’Émile Zola jusqu’à l’affaire Dreyfus, en effet il prit ses distances à partir de 1894.

Léon Hennique : (1850-1935), il est un romancier naturaliste et auteur dramatique français. Il fit connaissance de Zola en 1877 lors de la parution de l’Assommoir.

Paul Alexis : (1847-1901) romancier, auteur dramatique et critique d’art français, il est un familier de Zola, qu’il connut en 1869, il lui resta fidèle jusqu’à la mort. En 1882 il fit paraître la première synthèse biographique consacré à Zola

Résumées (par ordre d’apparition dans le livre) :

L’attaque du moulin :

La nouvelle raconte l’histoire de la famille Merlier composé du père et de sa fille, Françoise, fiancée à Dominique. La veille du mariage des soldats français arrivent et occupent le moulin parce que c’est « une vrai forteresse » comme le dit le capitaine. Puis les Prussiens font leur apparition et récupère la bâtisse et veulent fusiller Dominique, grâce à Françoise il s’enfuit mais voilà que la menace de mort retombe sur le père Merlier. Françoise arrive tout de même à protéger son père jusqu’à l’arrivé des troupes françaises qui prennent enfin le moulin définitivement. Le capitaine français ravi crie « Victoire ! Victoire ! » en apercevant Françoise entre les corps de son père et de Dominique tandis que le moulin brûle.

Boule de suif :

La ville est sous la garde des prussiens, ils s’invitent dans les maisons et sont à la charge des français. Puis le récit se recentre sur un groupe de voyageur, plutôt étonnant pour l’époque, un couple de marchand dont on se moque, un officier de la Légion d’honneur avec un poste important et sa femme ainsi que des amis à eux : Comtes et Comtesses, des personnes importantes et riches. Également deux religieuses et un homme connu comme la « terreur des gens respectables » et une femme de mœurs légères, une prostituée, surnommé “Boule de Suif” à cause de son embonpoint. Le trajet est long, tous ont faim et personne n’a songé à emporter de la nourriture avec soi sauf Boule de Suif qui n’hésitent pas à partager. Ils arrivent dans une sorte d’auberge et un prussien réclame Boule de Suif pour coucher avec elle, mais cette dernière refuse. Les autres la poussent à le faire car ils ont peur des récuperssions sur eux. Elle accepte et dis que c’est pour eux qu’elle le fait, une fois cela ils peuvent enfin repartir. Et cette fois ci, tous ont songé à apporter de la nourriture sauf Boule de Suif qui n’en a pas eu le temps et personne ne partage leurs collations et de plus, ils se moquent d’elle.

Sac au dos : Tout le long de la nouvelle on suit un soldat malade, Eugène Lejantel, qui est un jeune étudiant de droit. Il ne participe pas à la guerre car il tombe malade, mais il sombre dans l’ennui. Il se fait un ami, Francis avec qui il s’amuse beaucoup. Ce qui ne l'empêche pas de connaître les aléas de l'existence de tout soldat que sont la crasse, la promiscuité, la faim... A la fin il regagne son domicile, enfin heureux d’être seul et de faire ce qui lui plait sans aucune contrainte.

La saignée : On se place à Paris pendant le siège, le général à une maîtresse surnommée La Pahauën par un grand nombre de personne. Elle se montre grossière et mal polie devant lui. Il finit par la renvoyer. Elle décide donc de partir à Versailles, c’est une fois sur place qu’elle se rends compte de l’horreur qu’est la guerre. Obligée de vendre à nouveau son corps pour pouvoir retourner à Paris, elle y retrouve le général, ils s’avouent leurs sentiments respectifs puis tentent de gagner la guerre mais il est trop tard pour cela : les Prussiens ont gagné.

L’affaire du grand 7 : Une chambrée de militaires joue à un jeu ridicule et immature quand soudain ils apprennent qu'un des leurs a été mortellement blessé par le patron d’un café, le 7. Leur seule réaction est la violence, ils y vont et mettent à sac le lieu tuent

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