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Les principales caractéristiques du romantisme

Commentaire d'oeuvre : Les principales caractéristiques du romantisme. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Octobre 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  765 Mots (4 Pages)  •  1 119 Vues

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1. Les grands traits du romantisme

Au sens littéraire du terme, le romantisme est une véritable révolution culturelle qui naît en Angleterre et en Allemagne à la fin du xviiie siècle, en réaction contre l'idéal classique et le rationalisme français. Le mouvement est une contestation globale, qui touche tous les domaines de l'art et de la pensée.

1. Qui sont les précurseurs du romantisme ? Quels thèmes développent-ils ?

Les manifestations de la sensibilité ne sont bien sûr pas l'apanage d'une époque en particulier. Les trente dernières années du xviiie siècle sont cependant marquées par quelques phénomènes majeurs qui se situent à l'aube du romantisme. Ainsi, Jean-Jacques Rousseau se démarque sensiblement du mouvement des Lumières dont il est pourtant contemporain. Dans la dernière partie de sa vie, il se consacre essentiellement à une œuvre autobiographique au centre de laquelle il place le « moi », comme jamais on ne l'avait fait auparavant.

« Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'imitation n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme ce sera moi. »

Rousseau,

Les Confessions

, 1765-1770

De même, il célèbre la solitude de l'âme et offre une vision de la nature qui annonce les grands textes romantiques. « Les rives du lac de Bienne sont plus sauvages et romantiques que celles du lac de Genève, parce que les rochers et les bois y bordent l'eau de plus près […] il y a aussi plus de verdure naturelle, plus de prairies, d'asiles ombragés de bocages, des contrastes plus fréquents et des accidents plus rapprochés. », écrit-il dans les Rêveries du promeneur solitaire. Les prémisses du romantisme apparaissent dans cette exaltation d'une nature sauvage, proche des origines, où la présence humaine est à peine perceptible, mais qui parle au cœur et à l'âme.

Associé à celui de la nature consolatrice, le thème de l'amour malheureux se développe également avec force, par exemple dans La nouvelle Héloïse (Rousseau, toujours) ou, à la même époque, dans Les Souffrances du jeune Werther (Goethe).

2. Qu'appelle-t-on le « mal du siècle » ?

Lorsque paraît, en 1802, René, roman autobiographique de Chateaubriand, le malaise de la génération romantique apparaît en pleine lumière. S'y révèlent en effet l'affirmation absolue du « moi » et le constat amer d'une incompatibilité avec les exigences du monde et de la société. Le « mal du siècle » est cette prise de conscience d'une inadaptation fondamentale de l'être sensible à son environnement social.

Dans un premier temps, les écrivains romantiques expriment donc un certain désenchantement : le monde est mauvais, la société corrompue, et toute tentative d'y remédier est vaine. Ainsi, Lorenzaccio, le héros de Musset dans la pièce éponyme (1834), s'engage pour sauver la cité de Florence de la tyrannie d'Alexandre de Médicis. Mais plus le temps passe, moins il perçoit le sens de sa mission. Il exécute le

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