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Les peuples préhistoriques s'attaquent à l'ours

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Par   •  26 Mai 2015  •  Analyse sectorielle  •  707 Mots (3 Pages)  •  394 Vues

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Les hommes préhistoriques chassant l'ours.

En ce moment je mange, ce soir je dormirai, au quotidien je survis. J'essaie par tous les moyens de ne pas succomber aux nombreux dangers qui m'entourent. Depuis plusieurs années la forêt est partagée entre nous et d'autres tribus qui nous veulent du mal, à ma famille, à moi. A cause d'eux de nombreux membres de mon groupe ont perdu la vie. Nous vivons sans cesse dans la peur, la peur de succomber, de brûler. De multiples fois j'ai eu le malheur de passer près d’eux. Je m'en rappelle encore de ce moment terrifiant, de grande solitude. Je pensais constamment à ma famille. Comment vivraient-ils sans moi? Sans l'apport journalier de nourriture?

Alors que je cherchais un repas, je me retrouvais en face d'eux quand... une pensée tellement lointaine que je l'avais oubliée jusque là surgit. L'histoire que me racontait mon père avant de dormir, venue de son père et du père de son père. Cette histoire commençait un beau jour d'été où la tribu de mon grand père dormait tranquillement. Leur vie était paisible et sans histoire. Leurs seuls buts étaient de se nourrir et de se reproduire. Rien ne les dérangeait, ils étaient seuls et heureux. Puis, un changement brutal arriva dans leur vie...

Je me concentrais à nouveau sur mes adversaires. Je ne savais plus quoi faire : me battre, m'enfuir... Entre eux et moi une grande barrière se dressait, celle-ci étant infranchissable. Une grande différence apparaissait. Nous, nous vivions dans la lumière, en harmonie avec la nature. Chaque être, chaque fleur, chaque arbre pouvait se développer. Alors qu’eux vivaient dans la poussière, la chaleur et la mort. Tout leur environnement était pauvre en couleur, triste et grisâtre.

Dans mon souvenir de ce que me disait mon père, de nouveaux animaux apparurent brutalement, ainsi tout changea dans notre mode de vie. Ils étaient différents de nous, ils se tenaient sur deux pattes et dialoguaient autrement. Ils utilisaient la peau de nos camarades morts pour s'habiller ou se couvrir pour passer les rudes journées de l'hiver. Chaque rencontre était une nouvelle découverte hasardeuse et difficile. Au début de la cohabitation mes ancêtres découvrirent qu'ils ne portaient pas de poils sur tout le corps. C'est pour cela qu'ils avaient froid et donc qu’ils utilisaient notre chaude et confortable peau. Ils ne pouvaient pas, comme nous, profiter de la chaleur qu'ils produisaient. A l’époque de leur arrivée mon grand père et ses amis avaient peur de devenir leurs proies, de devoir vivre chaque jour dans la crainte, celle de devenir une pauvre peau servant au bonheur des ennemis, des futurs prédateurs.

Notre petit endroit de paradis était un véritable Jardin d’Éden: un endroit paisible et chaleureux où toute personne respectant les règles et l’harmonie pouvait vivre une vie agréable. Nous entendions à chaque instant le beau chant des oiseaux. Ils chantaient du haut de leur arbre où leurs petits attendaient sagement d'être nourris. Les fleurs rendaient un parfum délicat et un air doux se ressentait.

Mais petit à petit notre paradis est devenu un enfer...Nous sommes devenus leur nourriture, leur force de vivre. A chaque rencontre, notre vie était en danger : une flèche ou un couteau

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