Les mots, la conversation, les échanges et la révolution numérique

Paroles, Conversation, échanges et révolution numérique

Longtemps annoncée, la conjonction historique de la numérisation généralisée de l’information et de sa mise en réseau au niveau planétaire, via l’internet, est désormais largement engagée. Cette révolution à bouleversée et changée le comportement de notre société, toutes nos actions et nos émotions sont retranscrites au niveau virtuel.

Cette révolution numérique permet-elle une sociabilisation à distance ? Pour répondre à cette problématique, nous disposons d’un photographie « la touche LOVE » ainsi que de trois textes, « de la difficulté de la rupture amoureuse à l’ère des réseaux sociaux » de Julia Vergely, « le cœur net : célibat et amours sur le Web » de Pascal Lardellier et enfin « Belle du seigneur » d’Albert Cohen.

Certes dans un premier temps, nous allons expliquer en quoi cette révolution permet-elle une sociabilisation mais les documents proposés ne nous montrent-ils pas qu’il est parfois possible que le virtuel ait des effets négatifs.

L’homme tient sa vie sociale dans sa mains, c’est-à-dire qu’il lui est possible d’accéder d’un simple geste à son entourage. Avec ces nouvelles technologies (Smartphones, Ordinateurs..) il peut consulter les dernières nouvelles de ces proches, espionner sa/son petit(e) ami(e), se tenir au courant des derniers ragots. En effet, comme nous le montre le document de Julia Vergely, plus besoin de se déplacer pour espionner, attendre à la sortie d’un appartement. Depuis chez soit, il est possible d’espionner de multiples profils et même dans les transports en commun si on est muni d’un Smartphones. De plus, la photographie « la touche LOVE » traduit le fantasme d’un ordinateur omnipotent qui piloterait notre rapport aux autres. Les NTIC « nouvelles technologies de la communication et de l’information » contrôlent et dirigent nos actions, nos émotions et permettent une insertion sociale pour tous.

Cependant, la révolution numérique peut avoir un effet inverse sur notre société, c’est-à-dire qu’elle pousserait les personnes à garder contacte indirectement. Nous pouvons prendre le cas de Facebook qui est souvent comparé à une drogue pour certaines personnes, comme nous l’explique l’article De Julia Vergely, où Lucie ne peut s’empêcher d’y aller pour avoir son shoot quotidien.

Encore pire, avec les réseaux sociaux, on se sent obligé de consulter systématiquement le profil d’une personne pour lequel on a de l’intérêt. Avant, on finissait par ne plus voir les personnes et donc par les oublier. Maintenant, c’est sans cesse des piqures de rappel, qui se transforment la plupart du temps en grosses claques ici présent dans le même texte, il n’y a pas de guérison, on ouvre à chaque fois la plaie.

Cette révolution numérique ouvre de nouvelles portes et échappatoires pour certaines personnes, elle permet de se mettre à l’ écart tout en étant « branché » cependant, l’apprentissage de la sociabilisation, n’est possible que par la relation entre les êtres humains.

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