Les genres narratifs

1. Le texte A possède deux genres de type de texte, le genre narratif et le genre informatif.

Le genre narratif car il y a :

- Une histoire qui est composée d’une structure spéciale, de personnage (Candide, Cunégonde, les Bulgares), de référence réelle ou fictive (le tremblement de terre de Lisbonne 1755, la guerre de sept ans 1756), un cadre chronologique (le développement des épisodes) le moment où Candide voit l’horreur de la guerre et la décrit comme « l’enfer » et l’enfer de la guerre comme une « harmonie » musicale. « Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer. ». Et le lieu du récit : réel ou imaginaire, précis ou imprécis.

- Une narration, la focalisation : le point de vu (ici c’est le narrateur), les formes verbales de base : - le présent (et ces deux valeurs fondamentales, ici-maintenant, Historique), les indicateurs chronologiques et pronoms.

Le genre informatif car il y a :

- Une présence d’annonce qui fait apparaître le plan de l’exposé ainsi que de reprise et d’organisateur textuel logique destiné à guider le lecteur ou l’auditeur.

Le texte B possède deux genres de type de texte, le genre poétique et dialogué.

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Le genre poétique car il y a :

- Des glissements de sens (métaphore) « les tuer comme de simple objet » - Des formulations (associations) inhabituelles, créations de mots « napalm, maquis(résistance) »

La situation d’énonciation du texte A : Dans le texte A, le narrateur est un personnage hors texte. Ce n’est pas Candide, ni Cunégonde, ni Pangloss. L’énoncé s’adresse au lecteur. Le moment de l’énonciation est pendant la guerre où se trouve Candide, au milieu des Bulgares et les Abares. Le lieu de l’énonciation est dans un « village voisin ». Son sujet est sur le ressentiment de la guerre, que ressent Candide, comment il la perçoit et comment il la compare. La situation d’énonciation du texte B : Dans le texte B celui qui parle est l’auteur, qui est Boris Vian lui-même. Il s’adresse à un « conseiller municipal de l’époque ». Quand il écrit cette lettre, la guerre Indochine a lieu et cette lettre porte le sujet de son refus de participer à cette guerre. Question 2 : Le point de vue de Voltaire dans l’extrait A, démontre l’aspect horrible de la guerre. Il utilise le lexique de l’horreur : « en enfer, la mort, boucherie, brulé, mourir, sanglantes, éventré, égorgée, achevât. ». Par le point de vue de Candide, il veut démontrer que cette guerre n’est pas héroïque mais « une boucherie héroïque », qu’en « enfer » il n’y a pas « d’harmonie » d’armes. Il démontre aussi le sort des villages innocents, l’utilité des dernières femmes vivantes qui sont violées à moitiés mortes sur le sol. Les autres veilles hommes n’étant pas allés la guerre qui voyaient leurs femmes mourir devant eux en se faisant violer et éventrer par ces « héros ».

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Par ce texte, il souhaite faire comprendre aux lecteurs que la guerre, sainte ou pour son pays, reste une boucherie, une horreur, des morts « d’une trentaine d’âmes » qui méritaient mieux que le mort dans cette guerre infame.

Le point de vue de Boris Vian dans l’extrait B, par rapport à la guerre d’Indochine, il démontre qu’ils ont « bourré le crâne de mots d’ordre vides et de prétextes fallacieux ».

Il explique aussi par des mots convainquant que « se battre sans savoir pourquoi l’on se bat est le fait d’un imbécile et non celui d’un héros ».

Par ses mots, il veut faire comprendre au conseiller municipale que ses actes sont réfléchis et qu’il ne veut pas se battre sans pouvoir savoir ou même faire savoir aux autres. Il « refuse » de porter sa main au combat « guidée par des intérêts politique ». Il accuse qu’ils ont tués des jeunes qui eux « croyaient servir quelque chose »

La chanson du déserteur explique que cet homme ne sait pas et ne comprend pas la raison pour laquelle ils se battent.

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