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Les conditions de la femme dans le Rebelle De Fatou Keita: Le Combat d’une femme rebelle ou de toutes les femmes ?

Commentaire d'oeuvre : Les conditions de la femme dans le Rebelle De Fatou Keita: Le Combat d’une femme rebelle ou de toutes les femmes ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Février 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 069 Mots (5 Pages)  •  11 652 Vues

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Les conditions de la femme dans le Rebelle De Fatou Keita

Le Combat d’une femme rebelle ou de toutes les femmes ?

L’histoire relatée dans l’œuvre est centrée sur la vie et les actes d’une femme féministe très dynamique (nommée Malimouna) qui, dès son bas âge mène une résistance constante contre un système phallocentrique incarné principalement par l’excision. Dans sa petite enfance, elle résiste et échappe vaillamment à l’excision et utilise plus tard son statut de femme non excisée comme un de ses arguments pour sensibiliser la société contre ce fléau. Elle mène cette campagne de sensibilisation contre vents et marrées et de bout en bout jusqu’à la fin de l’histoire ;


Introduction

L’émancipation de la femme, son droit à l’éducation et au travail ainsi que l’égalité des sexes dans tous les secteurs de la vie sont autant de questions pressantes et épineuses auxquelles est confrontée la société africaine contemporaine ; particulièrement en Afrique noire traditionnaliste où continue de prévaloir la patriarchie. Les politiques et les artistes entre autres conjuguent leurs efforts au quotidien pour « exorciser » la société noire du « démon » qu’incarne la patriarchie. Leurs initiatives de sensibilisation sont articulées sur un discours qui laisse croire que la patriarchie – sous ses diverses facettes – enferme la femme dans une sorte de prison infernale. Sur la base de cette prémisse, la femme (africaine en particulier) a besoin impérativement d’être libérée et sa libération passerait par une révolution idéologique et comportementale dans tous les secteurs de la vie quotidienne en l’occurrence dans les différentes institutions sociales influentes – la famille, les cercles religieux, les médias et le système judiciaire.

  1. Quelle est la condition de la femme dans la société traditionnelle dans le Rebelle de Fatou Keita

La place de la femme est importante dans la société traditionnelle africaine. Outre son rôle de mère de famille, elle est chargée de toute la gestion de la maison. A ce niveau, les femmes assument une responsabilité sociale. Elles se considèrent souvent, malgré tout, un peu sous-estimées ou sous-valorisées. Dans les sociétés africaines traditionnelles, les femmes jouent,   un rôle mineur dans la société africaine. Il existe peu d’exemples de femmes qui soient investies de la souveraineté suprême et placées seules au sommet de la hiérarchie.

  1. La femme comme agent de transmission culturelle

Ainsi, dans le cas du roman soumis à notre étude, le personnage féminin est au centre de la transmission de l’héritage culturel.

  1. La femme, un agent de conservation de la culture :

Par ailleurs, la femme théâtralisée ici, peut-être considérée comme l’élément de pérennisation du clan ou de la tribu. En effet, dans La société traditionnelle, la femme y apparaît comme le personnage-source par qui naît ou se transmet une descendance.

  1. La femme, moins qu’un être humain, un objet:

Dans le rebelle de Fatou Keita, la femme traditionnelle paraît moins qu’un être humain ; c’est un objet ; un être soumis à la procréation, un moyen par lequel la famille sinon les parents parviennent à leurs fins matérielles et financières et encore une personne dont les tâches, les responsabilités semblent plus de la servitude qu’autre chose.

  1. La femme, un rôle de procréation :

Comme dans toutes les traditions, les femmes n’échappent pas au destin auquel on l’a souvent associé : Celui de mère, de femme au foyer avec tous les attributs qui vont avec.

En effet, l’image même de la femme, pas n’importe laquelle, celle qui met au monde des enfants, celle qui procrée, celle qui concourt à prolonger la lignée. Dans la société traditionnelle, la femme n’est considérée que pour sa capacité à élargir la tribu, sa capacité à donner « beaucoup d ‘enfants ». Le pire c’est qu’on est parvenu à faire croire à la femme que ce n’est que comme cela qu’elle pourra honorer la tradition.

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