Littérature de jeunesse. La production résulte-t-elle d'une réelle préoccupation des intérêts de l'enfant ou de la motivation financière des éditeurs ? Est-ce important de parler si tôt de drogues, sexe, ou cela peut-il être  dangereux ? Metton

Littérature de Jeunesse

Résumer dialogue avec Nadège

Partie 1:

La production résulte-t-elle d'une réelle préoccupation des intérêts de l'enfant ou de la motivation financiaire des éditeurs ? Important de parler si tôt de drogues, sexe, ou cela peut-il être  dangereux ? Mettons en péril leur innocence ?

=> Elle répond que ces sujets sont plutôt traités dans des romans pour adolescents. Dans des oeuvres de jeunesse, l'histoire est plutôt faite sous forme de morale. C'est une écrivaine pas une spécialiste de l'enfance, néanmoins, elle ne dégage pas toutes responsabilités de son lecteur. Elle veut parler de la transmission des valeurs et de l'autocensure.  Elle trouve plus ennuyeux un livre qui suis les normes scolaires ou pour faire plaisir aux parents, pour que ceux-ci ne soient pas choqués.

Elle fait un résumé de l'histoire de la censure ainsi que sa propre première expérience avec elle en 1978. (Ex: les Martine.

Le but d'un écrivain, c'est avant tout donner du Plaisir. En littérature de jeunesse, il y a une démarche: d'Auteur et la Littérature. Elle défend le travail de l'auteur, il doit avoir une position. Il y a toujours un enjeux politique (Hergé montrait la réalité de l'époque).

Partie 2:

Nadège répond en la remerciant de sa franchise. Elle prévient que son avis est certainement déjà fait. Elle ne veut plus que les questions que les enfants se posent soient sous-entendues comme dans les contes de fées.  Elle déplore que l'homosexualité ne soit pas traité normalement.

Pour l'auteure, protection de l'enfance extrême = extrême droite. Les enfants ne sont pas plus exposés aujourd'hui qu'autrefois et la protection de l'enfance dans la littérature est une notion récente.  Selon l'auteur, les romans de jeunesse ne sont pas du tout les plus explicites pour expliquer les choses aux enfants (sexe, drogue, etc...) la téléréalité, la radio, etc.. le font beaucoup mieux.

Documentaire > fiction pour expliquer les choses plus techniques.

Elle redonne des exemples d'oeuvres censurées et parle de sa 2ème censure.

La censure est toujours politique. Les parents sont manipulables

Partie 3:

Nadège dit que le statut de l'enfant aurait changé, elle trouve aberrant le fait d'habiller des petites filles en femmes et paradoxalement les mettre en garde contre les livres, les agressions, etc...

L'auteure remarque que Nadège se resserre sur la sexualité, comme si c'était l'unique tabou dans la littérature de jeunesse. (Mort, politique, la foi, l'argent, sont aussi des sujets tabous). Les tabous qui existaient dans les années 60 n'existent plus aujourd'hui.

Certaines oeuvres permettent de dédramatiser le sujet du sexe en jouant sur la naivité du protagoniste. Elle met en garde contre certaines dérives à l'égard des enfants telle que la pédophilie.

L'objectif premier d'un éducateur est de protéger l'enfant, le second de le rendre libre => la littérature jeunesse sert à libérer l'enfant, de ses ignorances comme de sa peur de grandir, mais sans lui peindre un monde nieuseux, inconsistant, qui n'existe pas.

Elle redonne des exemples d'oeuvres censurées et parle de sa 3ème censure. (pression discrète des éditeurs pour autocensurer notre écriture/normaliser notre langage)

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