LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Les belles pages.

Fiche de lecture : Les belles pages.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Mars 2016  •  Fiche de lecture  •  1 870 Mots (8 Pages)  •  715 Vues

Page 1 sur 8

                                   Les belles pages.

  • Extrait 1: 

     

«J'étais, sans le savoir, un enfant heureux, relativement heureux, il est vrai. Mais ce n'était qu'une impression d'ensemble. Car ma vie, même alors, ne manquait pasde petits malheurs auxquels je n'arrivai pas à m'habituer. Il faut remonter à novembre 1944. J'avais treize ans.

J'ai, depuis toujours, une cicatrice sur la lèvre supérieure. Les médecins disaient, sans cruauté, en triturant mon visage et en tirant sur ma lèvre comme un acheteur inspecte la gueule d'un poulain, que c'était un bon travail de racommodage.

J'aurais pu, j'aurais dû deviner que c'était en réalité un petit bec-de-lièvre. Mais il était tellement bien préparé qu'on parlait toujours de cicatrice.»

                                             [pic 1]

 

J'ai choisi cet extrait car c'est le début de l'histoire. Dans ce passage, l'auteur nous présente le héros du livre:Jeff. On comprend que le livre va parler de ce garçon et de sa difficulté à vivre avec sa différence: la cicatrice qu'il a à la lèvre.

  • Extrait 2:

«… Jamais elle ne put terminer. Un tollé de rires, pareil à une épidémie, se répandait dans toute la classe.

Je ne savais pas quoi faire de mes mains. Tantôt je les mettais dans mes poches, tantôt derrière mon dos. J'examinai mes vêtements, mais je n'y trouvai rien de bizarre. Sur ma figure je sentais une expression mal définie, qui hésitait entre l'indifférence affectée et le sourire gêné. Puis reprenant soudain conscience du pli oblique qui barrait ma lèvre, j'optai pour l'indifférence. Je devais avoir l'air d'un personnage de vaudeville, à la fois triste et ridicule. Moi aussi, je ressentais la démangeaison du rire. Mais l'envie de pleurer était plus forte, car ce qui dominait dans cette gaieté, ce n'était pas la gentillesse. Pourtant je ne ris ni n e pleurai.

Quand la contagion s'apprêtait d'un côté à s'éteindre, elle renaissait de l'autre. Afin d'éviter les grimaces des élèves, mes yeux s'affolaient, cherchaient un objet sur quoi se poser.»

     [pic 2]

                             

  •  

               Dans ce passage, Jeff décrit ce qu'il ressent face aux moqueries des autres. Ce passage est important car on comprend ce qu'il endure.On ressent vraiment sa souffrance.

  • Extrait 3:                              

  • «Je n'ai jamais su exactement pourquoi Willy m'avait appelé ce jour-là. Sans doute par pitié. Un peu aussi, peut-être, pour montrer son indépendance par ce geste qu'aucun autre, craignant l'esprit de clan n'aurait osé. Mais surtout parce que son coeur avait dû lui dire combien j'étais seul.

L'expression de mon bonheur devait être un peu embarrassante. Il évitait de me regarder dans les yeux. En même temps, il réprimait un sourire, comme ces gens qui prétendent ne pas aimer qu'on leur dise merci.

Dès cet instant, nous commençâmes à sympathiser        . À la fin de la récréation, nous rentrâmes en classe ensemble.

Quelques heures plus tard, en sortant de l'école – je me dirigeai vers la maison de Willy, située comme la mienne du côté «moins bien» de Vrain Street.

Cela me détournait pas mal de mon chemin. Dans l'espoir de le rencontrer, je m'attardai. Bientôt, je l'aperçus pas très loin derrière moi, mais je fus aussitôt déçu: un camarade l'accompagnait.»

[pic 3]

 

Cet extrait correspond au moment où la situation de Jeff change un peu car il se fait un ami; Willy ne se moque pas de lui. Le seul problème est que Willy a déjà un ami: Ronald qui ne va pas apprécier l'arrivée de Jeff.

  • Extrait 4:

«L'album de Willy restait ouvert sur le lit. C'est alors que la chose arriva. Je regardais, fasciné le premier timbre qu'on voyait sous le titre «Autriche», le timbre transparent.

Il me suffit d'une seconde pour le détacher et le fourrer dans la poche de ma chemise. D'un coup, je possédais quelque chose que «l'Homme sur la montagne» avait tenu deans ses doigts. J'en étais devenu propriétaire. Un frisson secret me parcourut. J'en vis un autre, encadré de noir, que je pris aussi. Puis ce fut le tour d'un timbre d'un étrange ton vert pâle. Ils allèrent au fond de ma poche rejoindre le timbre transparent.

Je fus saisi d'un tremblement. La transpiration coulait de mes mains, je les buvardai plusieurs fois sur mon pantalon.

J'entendis des pas s'approcher. Mon tremblement augmenta...»

         

[pic 4]

Cet extrait correspond au moment où Jeff comet une faute: il vole des timbres à son ami. Cet évènement va changer le cours de l'histoire et Jeff ne va plus se comporter de la même façon.

  • Extrait 5:

«...Dans le couloir, Bubby me barrait le passage:

-Bonne fête, Jeff. Regarde!

Il s'apprêtait à tirer quelque chose de sa poche. Je cherchai à l'écarter de mon chemin:

-Je m'en fiche. Fous-moi la paix!

-Mais, Jeff, gémit-il en me retenant par ma veste. Qu'est-ce que je t'ai fait? Je suis gentil avec toi. Je ne t'appelle pas «Grosse lèvre», moi …

Ce mot ne fit qu'augmenter ma colère. Je me débattais pour arracher sa main de ma veste... Pour me dégager, je repoussai Bubby. Désespéré, il s'écarta de moi, courut le long du couloir et, voulant sans doute se faire consoler, prit l'escalier du sous-sol pour rejoindre sa mère. J'entendis un grand bruit. La Hâte l'avait fait trébucher. Il dégringolait les marches de béton.

...

Télécharger au format  txt (10 Kb)   pdf (397.6 Kb)   docx (575.4 Kb)  
Voir 7 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com