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Les Tragiques

Rapports de Stage : Les Tragiques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Octobre 2013  •  808 Mots (4 Pages)  •  607 Vues

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Dans le cadre de notre objet d’étude sur l’écriture pétique, le texte porté à notre étude est extrait des tragiques publiés en 1616 d’Aggripa d’Aubigné, poète baroque et historien francais du 16émé et 17émé siècle qui voit sa vie marquée par les guerres de religions. Dans son oeuvre engagée les tragiques, poème en sept chants il relate les horreurs de la guerre avec des images empruntés a la bible. Dans ce poeme versifié Jugement, Agrippa d’Aubigné ayant été proche d’Henri Navarre, entreprend un veritable acte de foi : il retrace les persécutions des protestants et annonce les châtiments futurs. Pour cela il met en scène les éléments de la nature portant leur acusations contre les animaux sauvages. il parait donc, interressant de voir comment à travers les accusations portés par la nature, l’auteur fait de ce poème un texte polémique.

Tout d’abord à première vue, le titre jugement parait évoqué plusieurs sens : le jugement religion c'est-à-dire le jour et l’heure aux quels bons et mauvais sont séparés par dieu ; puis le jugement en rapport avec la justice ce serait donc la prononciation d’une sentence, ou encore le jugement dans le sens critique ce qui ferait du texte une poésie engagée. Apres une première lecture, on peut voir qu’il sagit de la nature qui a été souillée par les animaux féroces, « lions » ( v.1), « ours » et « loups » ( v.2). Cette dernière se lève contre eux, les plaçant au centre d’un cercle pour accentuer le contexte d’adversité : lors de ce jugement chaque élément de la nature accuse les animaux du crime qu’ils ont commis. Dans un premier temps, c’est le feux du vers 6 à 8 qui qui se plaind, laissant la parole par la suite à l’air du vers 9 à 13 qui les accuse de l’avoir empoisonné, puis l’eau au vers 13 et 14 se plaind à son tour, enfin au vers 16 , les monts interviennent et pour conclure, aux deux derniers vers 17 et 18 les arbres portent à leur tour leur jugement. Toutes ces accusations se présentent sous la forme de questions rhétoriques, dans un premier temps de plus en plus longues complexes et construites ce qui traduit une longue reflexion et de nombreuses accusations, puis par la suite de plus en plus courtes. De plus chacunes de ces questions commence par le terme « pourquoi ». Cette anaphore montre que les accusations veulent se faire entendre avec insistance, et les questions miment la confrontation « se confrontent » ( v.5) des forces de la nature sur les animaux féroces.

Ces bêtes féroces ont toutes pour point commun la représentation de la force et le nombre important de victimes qu’elles causent , elles appartiennent toutes au monde sauvage. L’auteur les met en scène pour remettre en cause de manière indirect les acteurs des guerres de religion c'est-à-dire les puissants ou les catholiques ou encore les seigneurs en utilisant au vers 8 « valets » et enfin le roi Henri IV représenté par le lion ;de cette manière il évite la censure. De plus on retrouve les champs lexicaux de la mort qui est causée par la guerre comme au vers 4 « de venin et d’ordure » ou encore au vers 14 « sang » ; puis celui de la violence qui en est la caractéristique avec au vers 8 « bourreaux » et « tyrannie », et enfin celui de la transformation qui fait partie des conséquences de la guerre avec au vers 14 « changeâtes ».Ces champs lexicaux montre

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