Les Lumières

Les Lumières

A la mort de Louis XIV (1650-1715), les coffres de l'état sont vides. Les famines et les guerres accentuent le mécontentement du peuple. Le pouvoir royal s'affaiblit. Louis XV n'est pas un monarque de cours et nombreux nobles se retrouvent désormais dans des salons privés. La contestation lettrée se met ainsi en place.

La philosophie devient le genre de prédilection avec la diffusion des idées de John Locke (1632-1704) (l’homme est un loup pour l’homme). John Locke pose la question du droit des hommes à se gouverner eux-mêmes.

Le XVIII°s sera en grande partie consacrée à cette question : l’homme peut-il se gouverner lui-même ? En est-il capable ? A-t-il les facultés morales pour le faire ? Existe-t-il un mode de gouvernement idéal ?

La colonisation des Amériques et les guerres coloniales jouent de toute évidence une importante part dans l’organisation et la présentation de ces questions. L’exotisme et l’idée de nouveaux mondes se retrouvent dans les thèmes (le mythe du bon sauvage) et les contextes que choisissent les auteurs pour placer leurs intrigues.

Siècle Eclairé puis Siècle des lumières puis Les Lumières, le glissement montre assez bien comment cette période est perçue et la part importante que les philosophes entendent y jouer. Ces derniers plaident pour une monarchie éclairée. La monarchie parlementaire (Angleterre), la monarchie danoise, ou la République d'Amsterdam sont des modèles qui ont insufflé des idées neuves.

Pour autant, les Lumières se fondent pas un mouvement politique. Et leurs idées ne sont pas celles de la Révolution Française. Gare à l'anachronisme !

Les Lumières proposent de remplacer les préjugés (les idées reçues) par la réflexion. Ils entendent démontrer par la logique et leur littérature est avant tout argumentative.

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