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Les Lumières

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Par   •  16 Avril 2013  •  2 310 Mots (10 Pages)  •  683 Vues

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Le mouvement des Lumières

Définition

Etymologie : du latin lumen, lumière.

~Le mouvement des "Lumières" désigne, sous forme d'une métaphore, le courant intellectuel, philosophique ou littéraire du XVIIIe siècle qui prône l'usage de la "raison éclairée", fondée sur la connaissance rationnelle et l'idée de liberté, en opposition avec l’obscurantisme des périodes précédant (en particulier le moyen âge). Il rejette l’autorité arbitraire, l’absolutisme monarchique ainsi que les oppressions religieuses ou morales. il découle presque exclusivement d’un contexte spécifique de maturation des idées héritées de la Renaissance. Il met en avant le progrès des arts et des sciences ainsi que la recherche du bonheur sur Terre. La tyrannie est ainsi pensée comme indissociable de l’ignorance. De manière très générale, sur le plan scientifique et philosophique, les Lumières voient le triomphe de la raison sur la foi et la croyance ; sur le plan politique et économique, le triomphe de la bourgeoisie sur la noblesse et le clergé.

Origines

C'est en Angleterre que l'on trouve les précurseurs du mouvement des Lumières : le philosophe John Locke et le physicien anglais Isaac Newton. Le premier pense que l'homme progresse par l'expérience. Le second, contrairement à ses prédécesseurs, ne fonde pas ses études sur des intuitions ou des abstractions mais sur l'observation et la mesure. C'est ainsi qu'il met en évidence la loi de l'attraction universelle.

C'est en France, cependant, que les idées des Lumières s'épanouissent dès le début du XVIIIe siècle. Montesquieu critique l'absolutisme, assurant que seule la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire permet de garantir la liberté dans un État. Voltaire condamne le fanatisme et les pratiques judiciaires abusives.

Les philosophes des Lumières veulent étudier le monde concret et tout examiner à la lumière de la raison. Le maître mot de ces philosophes est « l'entendement », qui désigne la faculté de connaissance de l'homme.

Ce rationalisme les conduit à développer une pensée laïque. La plupart d'entre eux sont déistes, c'est-à-dire qu'ils croient en l'existence d'un dieu en dehors de toute religion et critiquent la superstition et l'intolérance religieuse.

La philosophie des Lumières s'intéresse à tous les domaines de la connaissance : elle est encyclopédiste. Ses deux principaux objets d'étude sont le monde et l'homme. Pour saisir le premier, il n'est plus question d'élaborer de grands « systèmes » censés expliquer le visible et l'invisible. Il faut, de manière plus modeste, observer, mesurer, décrire et classer. Cela marque le triomphe des sciences expérimentales.

Le contexte historique.

La philosophie de John Locke (1632- 1704) se répand progressivement en France. Pour lui, le peuple demeure le seul souverain véritable, et tous les hommes possèdent des droits naturels inaliénables. Or, Louis XIV meurt en 1715, après un règne qui a vu l’apogée du pouvoir royal et le retour à un ordre moral. La Régence, qui s’ouvre, innove quant à la gestion politique et financière du pays. Mais la France est secouée par les guerres et les famines, malgré une période de trêve inaugurée par le règne de Louis XV de 1723 à 1774 : guerre de Succession d’Autriche, rivalité coloniale avec l’Angleterre, guerre de Sept Ans qui oppose la France à l’Angleterre et à la Prusse. Louis XVI tente de réorganiser les finances du royaume en s’appuyant sur Turgot et Necker. Mais les difficultés s’accentuent : mauvaises récoltes et banqueroute de l’ État conduisent à la crise de 1789 et à la convocation des États généraux.

La situation politique.

La régence (1715 – 1723)

La fin du règne de Louis XIV est sinistre. Plus grave, la famine menace, l'édit de Nantes est révoqué, la guerre est constamment présente une station financière catastrophique. En 17 15, à la mort de Louis XIV, son successeur, le futur Louis XV, n'a que cinq ans ; aussi le duc d'Orléans assure la régence. Sur le plan économique, la situation est malsaine : la remise à flot espéré par l'État n'a pas lieu et le système de Law connaît une faillite retentissante. Sur le plan politique, l'autorité monarchique recule puisque le Parlement obtient le droit de remontrance. On assiste ainsi à une libération des mœurs. Le comédien italien, chassé en 1685, sont rappelés, les bals masqués sont ni à la mode etc. et le libertinage s'affiche. Le pouvoir royal cherche toujours à s’affirmer, avec plus ou moins de réussite, car la classe aristocratique le conteste (surtout le Parlement : la haute assemblée de notables, de magistrats). En 1718, le pouvoir royal s’impose avec force contre celle des commerçants en relations avec le Nouveau Monde (l’Amérique) et l’Orient ; de fabuleuses fortunes naissent, qui font concurrence à la vieille noblesse. A l’intérieur du pays, des nouveaux riches s’épanouissent : financiers, collecteurs d’impôts (qui augmentent vertigineusement). Tout ceci entraîne des déséquilibres, des jalousies et des contestations…

Le règne de Louis XV (1723 – 1774)

Les pays retrouvrent une certaine prospérité sous le ministère de Fleury (1726 – 1743). Le roi décide de quoi garder personnellement à partir de 1743. Il tente des réformes qui sont vite bloquées par le clergé, les parlements et les aumôniers de la famille royale. La guerre de sept ans se solde par la défaite de la France qui perd ses colonies en Amérique et aux Indes et s'incline devant la puissance anglaise. Lorsque Louis XV meurt, la monarchie est affaiblie, mais son règne a été caractérisé par une grande prospérité et par un rayonnement sans précédent de la civilisation française. Quelques événements de la plus haute importance font vaciller le pouvoir : Banqueroute du financier Law, qui ébranle la confiance en l’état pendant la Régence) ; sous Louis XV, les techniques agricoles nouvelles ne profitent qu’à de riches privilégiés, les impôts de plus en plus font des mécontentes. L’état doit lutter contre l’aristocratie et contre de dangereux dissidents…à savoir les Protestants et les philosophes .

Le règne de Louis XVI (1774 – 1792)

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