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Les Lumières

Mémoires Gratuits : Les Lumières. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Juin 2014  •  1 515 Mots (7 Pages)  •  599 Vues

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Définition des termes :

Fanatisme : Dévouement absolu dans une cause, sans limite dans les actions à effectuer pour lui faire entendre raison

Intolérance / Tolérance : Refus d'admettre l'existence d'idées, de croyances ou d'opinions différentes des siennes / Fait de respecter des opinions différentes des nôtres

Tyrannie / Despotisme / Despote : Pouvoir absolu détenu par un tyran

Justice arbitraire : Ne répond à aucune logique et dépend de la volonté d’une personne (violant parfois la loi)

Rationalisme / rationnel : Pensée selon laquelle tout ce qui existe a une raison, compréhensible et « stable »

Superstition : Croyances populaires fondées sur des préjugés religieux

Athéisme / Déisme : Nie l’existence de Dieu / N’a d’autre explication à la vie et à sa création que Dieu

Iniquité / Procès inique : Injuste, contraire à la justice

Définition du mouvement :

Par Emmanuel Kant, philosophe allemand : « La sortie de l’homme de sa Minorité, dont il est lui-même responsable. Minorité, c’est-à-dire incapacité de se servir de son entendement sans la direction d’autrui, minorité dont il est lui-même responsable, puisque la cause en réside non dans un défaut de l’entendement, mais dans un manque de décision et de courage de s’en servir sans la direction d’autrui. SAPERE AUDE ! Ose savoir ! Ais le courage de te servire de ton propre entendement ! Voila la devise des Lumières. »

Définition « globale » : Le mouvement des "Lumières" désigne, sous forme d'une métaphore, le courant intellectuel, philosophique ou littéraire du XVIIIe siècle qui prône l'usage de la "raison éclairée", fondée sur la connaissance rationnelle et l'idée de liberté Il rejette l’autorité arbitraire, l’absolutisme monarchique, ainsi que les oppressions religieuses ou morales. Il met en avant le progrès des arts et des sciences ainsi que la recherche du bonheur sur Terre.

On appelle "siècle des Lumières" la période qui va de la mort de Louis XIV (1715) à la chute de Napoléon Ier et le congrès de Vienne.

Quel homme idéal les philosophes incarnent-ils ?

• « Le vrai philosophe est donc un honnête homme qui agit en tout par raison, et qui joint à un esprit de réflexion et de justesse les mœurs et les qualités sociales. »

• « Le philosophe au contraire démêle les causes autant qu'il est en lui, et souvent même les prévient, et se livre à elles avec connaissance: c'est une horloge qui se monte, pour ainsi dire, quelquefois elle-même. »

• « Il prend pour vrai ce qui est vrai, pour faux ce qui est faux, pour douteux ce qui est douteux, et pour vraisemblance ce qui n'est que vraisemblance. »

Quelle est la place de la raison dans la pensée du XVII ème ?

L’Eglise détient pratiquement le monopole sur les connaissances et fait en sorte que le peuple croit ce qu’elle dit, même si ce n’est pas forcément vrai. Aussi, les philosophes, penseurs et auteurs ont voulu rétablir la vérité et proposer de nouvelles idées. Ils ont voulu obtenir leur liberté d’expression et surtout de pensée. Cependant, les Lumières ont eu beaucoup de mal à imposer leurs idées scientifiques, rationnelles et souvent contraires à l’Eglise. Le peuple, à l’époque alors très pieu, à beaucoup de mal à accepter les idées des philosophes. En grande partie car le clergé nie les affirmations des philosophes. Aussi ils les empêchent et retardent au maximum l’avancée de leurs travaux. Pour les croyants, la raison était une étincelle divine, une parcelle de vérité concédée aux créatures mortelles, en attendant le jour où elles franchiraient les portes du Paradis.

Pourquoi ce mouvement se livre-t-il à la conquête du bonheur ?

On croit qu’il est possible d’accéder à une société parfaitement heureuse. Politiquement, les philosophes vont réfléchir aux conditions sociales permettant le bonheur pour le plus grand nombre. Le siècle est optimiste. Le XVIII est marqué par la joie et le bonheur de vivre pour les classes aisées. Dans l’ensemble, la France connaît la paix et la croissance économique (on assiste a l’essor de la bourgeoisie qui, elle aussi, veut accéder au bonheur et plaisirs de la vie, privilèges jusqu’alors de la noblesse).

Il y a une véritable recherche du plaisir et du confort, ainsi qu’un goût prononcé pour la fête. On s’amuse de tout, même de l’amour. La frivolité et la mondanité deviennent un art de vivre. Le rire n’est plus considéré comme vulgaire (tous les portraits du XVIII sourient). La recherche du bonheur individuel devient un des buts de l’existence (à comparer à la quête d’une conduite morale exemplaire pour l’honnête homme du XVIIème).

D’où le souci du luxe, des joies « naturelles » et « tranquilles » mais aussi de l’amour et la gaieté. Voltaire incarne très bien cet état d’esprit. On constate à cette période le développement du libertinage amoureux, c’est-à-dire la libération des mœurs et l’affranchissement de la morale. On aime la musique le théâtre, les voyages, le confort, le plaisir de s’instruire et de discuter : les salons se multiplient, les sociétés savantes aussi (Académie).

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