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Les Courants Litteraire

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Par   •  2 Janvier 2014  •  1 201 Mots (5 Pages)  •  3 178 Vues

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Le Parnasse

Comme la plupart des mouvements littéraires qui naissent au XIXe siècle, le Parnasse cherche avant tout à se démarquer, à refouler les excès de la plume romantique. Cet élan littéraire est fondé par Leconte de Lisle puis relayé par des poètes plus jeunes, lesquels créent le mouvement du Parnasse contemporain, organisé autour de trois recueils : le premier en 1866 marque la naissance du Parnasse, le second en 1871, et le dernier en 1876, qui constitue la fin du Parnasse contemporain.

Qu’est-ce que le Parnasse ?

L’influence de Victor Hugo, considéré comme le patriarche de la littérature, est indubitable : les Parnassiens se reconnaissent dans le Victor Hugo jeune, et non à travers le partisan de l’art engagé. Baudelaire sera récupéré par le Parnasse du fait du travail constant effectué par le poète sur le vers. Banville jouera un rôle important également en donnant à la rime la place centrale de la création poétique dans son Petit Traité de poésie française. Néanmoins, le mouvement parnassien s’appuie avant tout sur Théophile Gautier, associé à la doctrine de « l’art pour l’art », bâtissant une poésie n’ayant d’autre finalité qu’elle-même.

Le nom « Parnasse » adopté dès 1866 avec la publication de la première œuvre poétique collective, fait allusion au mont Parnasse, où s’assemblaient les neuf muses, sous la conduite d’Apollon. Le mouvement a été fondé par quelques poètes voulant prolonger et élargir les principes de l’art pour l’art. Contesté par de nombreux poètes novateurs (symbolistes), il s’éteint en 1876 en tant que mouvement, même si les poètes parnassiens continuent de publier par la suite.

Les grandes figures du Parnasse

Gautier, Théophile (1811-1872) : Émaux et Camées.

Leconte de Lisle, Charles (1818-1894) : Poèmes antiques, Poèmes barbares.

Banville, Théodore (1823-1891) : Les Stalactites, Les Princesses

La littérature engagée

On dit d’une œuvre qu’elle est engagée lorsqu’elle présente certaines opinions ou prises de position de son auteur sur un sujet donné. Par le biais de son texte, un écrivain peut critiquer certains aspects de la société, dénoncer une situation qui le dérange ou encore défendre une cause qui lui tient à cœur.

Parmi certains exemples marquants se trouvent Victor Hugo qui critique souvent la peine de mort,  Émile Zola qui prend parti dans l’affaire Dreyfus ou, plus près de nous, Paul-Émile Borduasqui publie le subversif Refus global.

Au Québec, la littérature engagée connaît un essor important au cours de la Révolution tranquille, où bon nombre d’artistes se questionnent, entre autres, sur la place de l’art dans la société

Le roman est un récit, en langue romane (d'où le nom de genre), écrit d'abord en vers octosyllabiques, puis en prose, où dominent les aventures fabuleuses et galantes. Dès la fin du xie siècle, des copistes remanient au goût du jour, sans souci d'anachronisme, des légendes antiques ou bretonnes, comme Le Roman d’Alexandre, Le Roman de Troie ou les récits sur les exploits du roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde. Ces œuvres remaniées représentent, en quelque sorte, la transition entre la chanson de geste et le roman courtois.

Dans les romans courtois tous les exploits chevaleresques ont pour but de plaire à la Dame du cœur et de faire valoir les qualités individuelles du héros. L'adjectif « courtois », formé sur le mot cour, permet de comprendre le contexte aristocratique du récit. Le parfait héros courtois est toujours partagé entre l'aventure et l'amour. Le merveilleux chrétien et le surnaturel occupent une grande place dans le récit et en sont les éléments permanents. La nature et certains personnages sont décrits en détails. La vie matérielle y est présente aussi: la description des châteaux, des tenues, des tournois, des cérémonies, représentent une nouveauté par rapport au récit épique.

Au cours de la deuxième moitié du xiie siècle, les auteurs les plus renommés sont : Béroul (Tristan), Thomas (Tristan), Chrétien de Troyes(Tristan, Lancelot, Le chevalier au Lion, Perceval). Leur vers préféré est celui de douze syllabes, employé dans Le Roman d'Alexandre, d’où son nom, l’alexandrin.

La préciosité1 est

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