Les Colombes du Roi-Soleil

Français : fiche de lecture

Les Colombes du Roi-Soleil : Les comédiennes de Monsieur Racine

Introduction

Le livre a pour titre Les comédiennes de Monsieur Racine et il est paru le 2 mai 2005.

Louis XIV, à la demande de Madame de Maintenon, créa en juillet 1686 la Maison Royale de Saint-Louis sur le domaine de Saint-Cyr, situé près de Versailles. En effet, Madame de Maintenon, fraîchement épousée par le roi, désirait ouvrir une école réservée aux jeunes filles pauvres issues de l’aristocratie. Les 250 pensionnaires, âgées de 7 à 20 ans (dont font parties les quatre héroïnes de la série Les Colombes du Roi-Soleil), y recevaient une éducation et une instruction sévères, basées sur une religion catholique rigoureuse. Elles étaient écartées du monde et des dangers de la cour, et réparties en 4 couleurs différentes selon leur âge : classe rouge pour les 7-10 ans, classe verte pour les 11-14 ans, classe jaune pour les 15-16 ans et classe bleue pour les 17-20 ans. Les filles jaunes se divertissaient souvent en faisant du théâtre, notamment en jouant les tragédies de Racine et Corneille. Madame de Maintenon demanda à Racine de créer spécialement pour elles une tragédie. Elle s’intitulera Esther.

Lorsque les jeunes filles étaient âgées de vingt ans, elles pouvaient choisir soit de devenir religieuse et de servir Dieu dans la Maison-Royale, soit de quitter le pensionnat avec une dot offerte par le Roi. La Maison Royale fut fermée en 1793.

L’auteur du livre s’appelle Anne-Marie Desplat-Duc et elle est née en 1948 en Ardèche.

L’œuvre est un roman historique, dont le titre Les Colombes du Roi-Soleil : Les comédiennes de Monsieur Racine évoque les pensionnaires de la Maison Royale de Saint-Louis. Une partie d’entre elles ont joué une pièce du tragédien de la Cour, Racine.

Le fond de la couverture est de couleur bordeaux. Au premier plan se trouvent deux pensionnaires brunes de la Maison Royale en train de discuter. L’une tient un éventail. A leurs pieds, une pensionnaire rousse, assise, sourit en regardant en arrière. A l’arrière- plan, s’avance une pensionnaire blonde, souriante, vers ses consœurs.

Développement

-Louise, Charlotte, Isabeau et Hortense, quatre filles au parcours de vie et aux caractères très différents, sont pensionnaires de la Maison Royale de Saint-Louis. Malgré leurs différences, elles éprouvent de l’amitié entre elles. Elles vivent leur quotidien normalement, jusqu’au jour où le roi, en personne, vient leur rendre visite et caresse la joue de Louise. Toutes se demandent pourquoi. Peu de temps après, elles apprennent que leur classe va jouer et chanter une tragédie de Molière, Esther. Ce sera un succès. Puis une série d’évènements va chambouler leur vie.

A la fin, Louise apprend, par Isabeau, la raison de toutes les attentions du roi. Elle est sa fille cachée, née d’une relation illégitime. Elle veut chercher désormais l’identité de sa mère biologique. Hortense reçoit une demande en mariage de Simon, le frère de Charlotte, qu’elle a vu au théâtre et qu’elle aime, sans oser se l’avouer. Lui aussi l’aime. Elle est perdue dans ses sentiments, ne sachant que choisir entre sa vocation au couvent ou le mariage. Elle opte finalement pour son union avec Simon dès la fin du pensionnat. Charlotte, éternelle rebelle du catholicisme et ancienne protestante, veut quitter le pensionnat en douce grâce à l’aide de Madame de Caylus, la nièce de Madame de Maintenon, pour aller s’amuser à Versailles et retrouver son fiancé. Isabeau entreprend tout ce qu’elle peut pour faire accepter sa sœur Victoire au pensionnat, et veut y enseigner pour les petites. Elles se promettent quand même de rester amies, quoiqu’il arrive.

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