Les Caractères ou Les Mœurs de ce siècle (1688), La Bruyère « Du Souverain de la République

Brandusa Draghici 2nd4

Les Caractères ou Les Mœurs de ce siècle (1688), La Bruyère « Du Souverain de la République »

La Bruyère :

Jean de La Bruyère est né à Paris le 17 août 1645 et est mort à Versailles le 10 mai 1696[], c’est un moraliste français. Il est célèbre pour une œuvre unique, Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle écrit en 1688. Cet ouvrage est constitué d’un ensemble de brèves pièces littéraires qui décrivent l’esprit du XVIIe siècle. La Bruyère fut l’un des premiers écrivains à mettre en avant le style littéraire. Son style incite à la lecture à haute voix, ce qui va avoir un impact plus puissant sur ses auditeurs. Beaucoup d’écrivains ont suivi son chemin stylistique, on peut citer Marivaux, Balzac et Proust.

1. Le style du moraliste.

1. Un moraliste est un écrivain qui propose des réflexions sur les mœurs : les usages et les coutumes humaines, les caractères et les façons de vivre. Il critique donc les actions et les comportements des hommes et des femmes.

1. Dans l’extrait 1, on peut trouver un présent à valeur de vérité générale dans la phrase : « il y a dans toutes le moins bon et le moins mauvais » à la ligne 2.

Dans l’extrait 3, on peut trouver un présent à valeur de vérité générale dans la phrase : « C’est une politique sûre et ancienne » à la ligne 1.

Dans l’extrait 9,on  peut trouver un présent à valeur de vérité générale dans la phrase : « on l’a toujours vu remplir le monde » à la ligne 1.

Dans l’extrait 27, on peut trouver un présent à valeur de vérité générale dans la phrase : « Nommer un roi Père du peuple est moins faire son éloge … » à la ligne 1.

Dans l’extrait 29, on peut trouver un présent à valeur de vérité générale dans la phrase : « Le faste et le luxe dans un souverain, c’est le berger habillé d’or et de pierreries… » à la ligne 9.

Dans l’extrait 35, on peut trouver un présent à valeur de vérité générale dans la phrase : « un monarque qui les rassemble toutes en sa personne » à la ligne 37.

1. Il y  a peu d’occurrences de la première personne du singulier dans ces extraits, on peut en trouver dans l’extrait 9 avec le pronom personnel « je » aux lignes 2 et 3, ainsi que dans l’extrait 35 avec le pronom personnel « me » à la ligne 37. On remarque cependant que l’avis du moraliste est toujours présent dans ces extraits, en effet on retrouve souvent son avis dans les morales même s’il n’utilise pas la première personne du singulier, par exemple il s’implique dans la morale « Ce qu’il y a de plus raisonnable et de plus sûr, c’est d’estimer celle où l’on est né la meilleure de toutes, et de s’y soumettre. » dans l’extrait 1. Son avis est donc présent dans ses morales qui se situent souvent à la fin des extraits.

1. Les caractères.  

1. Ces textes sont similaires car ils ont tous une morale plus ou moins longues, le langage utilisé est soutenu, on peut également trouver des phrases ou des questions rhétoriques comme « le troupeau est-il fait pour le berger, ou le berger pour le troupeau ? » à la ligne 6 de l’extrait 29. Le thème est le même dans tous les extraits, on y parle du roi et de la royauté. Un champ lexical de la royauté est donc utilisé dans tous les extraits comme « gouvernement » l.1 de l’extrait 1, « politique » l.1 de l’extrait 3, « guerre » l.1 de l’extrait 9, « roi » l.1 de l’extrait 27, « souverain » l.9 de l’extrait 29, « régner » l.1 de l’extrait 35. Ces textes diffèrent cependant dans leur longueur,  les métaphores utilisées sont différentes, on retrouvera la métaphore du berger seulement dans l’extrait 29, et leur but n’est pas le même, par exemple le sujet de la guerre est abordées dans l’extrait 9 alors que les qualités du roi sont abordées dans les extraits 29 et 35. Même si tous ces extraits ont un but de réflexion, il ne font pas réfléchir grâce aux même moyens et discute les différentes facettes de la royauté.

1. Une « maxime » est une formule exprimant une règle morale. Les extraits qui y correspondent sont le 1 car la morale parle d’accepter son régime politique, l’extrait 9 parle du fait qu’il ne sert à rien d’envier ce que l’autre a et l’extrait 29 explique qu’il ne sert à rien pour un roi d’être habillé luxueusement car son but est le même que celui du berger, il n’a donc pas de raison de vivre dans un plus grand luxe. Les autres extraits ne parlent pas de règles morales, ce sont plutôt des observations que l’auteur fait.

1. L’extrait 1 pourrait se nommer « Savoir accepter ce que l’on ne peut changer ».

      L’extrait 3 pourrait se nommer « Une politique ancienne et efficace».

L’extrait 9  pourrait se nommer «  Savoir apprécier ce que l’on a ».

L’extrait 27 pourrait se nommer « Comment faire l’éloge du roi ».

L’extrait 29 pourrait se nommer « Le berger: un rôle similaire au roi ».

L’extrait 35 pourrait se nommer « Les qualités nécessaires qu’un roi doit avoir ».

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