LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Les Caractères, Jean de la Bruyère

Commentaire de texte : Les Caractères, Jean de la Bruyère. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Mai 2013  •  Commentaire de texte  •  491 Mots (2 Pages)  •  1 014 Vues

Page 1 sur 2

Commentaire de français La Bruyère, Les Caractères.

Introduction :

Jean de La Bruyère est un célèbre écrivain moraliste français du XVIIe siècle. En 1696 il est admis à l’Académie française.

En 1688, il publie son unique œuvre Les Caractères connu aussi sous le nom Les Mœurs de ce siècle. Les caractères est un ensemble de petits portraits caricaturaux dénonçant la société de l’époque.

Comment La Bruyère nous dénonce-t-il de manière habille la sauvagerie de l’Homme aux travers de ce texte ?

Dans un premier temps nous étudierons la manière dont La Bruyère compare l’Homme à un animal. Enfin dans un second temps nous verrons que l’absurdité de la guerre mène à l’horreur.

Commentaire :

La Bruyère compare l’Homme à un animal, en effet dès la première ligne du texte le moraliste fait référence à Descartes en reprenant la citation « l’homme est un animal raisonnable ». On s’aperçoit que cette citation est un oxymore puisqu’il compare un animal à un être raisonnable. A travers les premières lignes du texte, l’auteur nous donne l’impression de s’adresser à un destinataire inconnu en employant systématiquement la deuxième personne du pluriel. Pour comparer l’homme à l’animal, La Bruyère emploie différents types d’animaux que l’on retrouve principalement dans la première partie du texte, « loups, singes et lions » sont les premiers termes employés. La Bruyère cite deux exemples de prédateurs chassant leur proie. Le premier exemple cité est le faucon faisant une belle descente sur la perdrix et le deuxième est le lévrier prenant le lièvre corps à corps. A travers ces deux exemples, La Bruyère ajoute de l’ironie avec les termes « Voilà un bon oiseau » ou « C’est un bon lévrier ». La Bruyère se sert de ces deux exemples pour ensuite évoquer l’attaque de l’homme sur les animaux en citant « l’homme qui court le sanglier, qui le met aux abois, qui l’atteint et qui le perce ». Il termine cette citation avec la même ironie que les deux exemples précédents « V

Voir la version complète

S'inscrire

oilà, un brave homme ». Avec ces trois exemples, le moraliste utilise l’argumentation directe et le vocabulaire moraliste. On peut s’apercevoir que l’homme à le même instinct de survie que les animaux. Pour accentuer la comparaison de l’homme avec l’animal, l’auteur évoque l’affrontement entre deux chiens jugés stupide par l’homme « Voilà de sots animaux ». Pour amplifier cet affrontement La Bruyère fait un parallélisme avec le terme « qui ». On peut relever « qui s’aboient, qui s’affrontent, qui se mordent ».

Dans la seconde partie du texte, La Bruyère dénonce l’absurdité de la guerre qui conduit à l’horreur. Pour évoquer la « soi-disant » supériorité des hommes sur les animaux, La Bruyère interpelle le lecteur en reprenant l’idée d’une guerre effectuée par milliers dans une plaine entre les chats ou les loups se jetant avec fureur les uns sur les autres avec un affrontement allant jusqu’à la mort. Pour accentuer

...

Télécharger au format  txt (3.2 Kb)   pdf (56.5 Kb)   docx (8.9 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com