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Lecture analytique Incendies de Mouawad de la scène 31 jusqu’à la phrase : « touché par la balle du fusil »

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Par   •  8 Mai 2021  •  Commentaire de texte  •  477 Mots (2 Pages)  •  554 Vues

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Lecture analytique Incendies de Mouawad de la scène 31 jusqu’à la phrase : « touché par la balle du fusil »

        Cet extrait provient du livre de Mouawad intitulé Incendies. Elle s’inscrit dans le mouvement du théâtre contemporain. Son auteur a écrit la deuxième partie de cette pièce lorsqu’il était âgé de 35 ans en 2003. Cette œuvre relate  la guerre du Liban du point de vue de deux femmes Nawal et  Sawda  et  ses conséquences sur le présent à travers le regard de Jeanne et Simon, frères jumeaux. Dans cette scène, Mouawad présente un certain Nihad qui apparait comme un tueur.

(Lecture du texte à haute voix)

L’extrait est composé de trois  parties. La première est la présentation de Nihad, le tueur chanteur. La rencontre et l'échange le photographe blessé, qu'il va tuer; et la troisième est l'exécution du photographe par Nihad.

Par quels moyens Mouawad crée-t-il l’image d’un tueur, sans pitié, exhibant ses actes, et pour qui l'acte de tuerie est un acte banal ?

Dans un premier temps, nous étudierons de quelle manière, Mouawad introduit le personnage de Nihad, le tueur.

Dans un deuxième temps, nous analyserons par quels moyens l’auteur nous présente Nihad  comme un homme déshumanisé.

Premièrement, Nihad, est un tueur chantant.

Tout d’abord, on découvre Nihad un jeune homme qui tire avec son fusil, de façon répétée. Les gestes de Nihad sont répétitifs, rapides, « automatiques ». Pour nous montrer cela, Mouawad utilise l'adverbe « rapidement » et plusieurs fois successivement « il vise, il tire, il recharge, il tire à nouveau ».

Ensuite, on se rend compte que Nihad ne sait pas vraiment sur qui il tire. En effet, il tire « au loin », « dans une direction ». Il est sur d'atteindre au moins une personne, en tirant ainsi « à l'aveugle » .

Deuxièmement, Nihad est un tueur sans pitié.

Le fait que Nihad  « chante à tue-tête », qu'il écoute de la musique sur son walkman entre deux tirs meurtriers, montre que le tueur fait preuve d’un détachement total par rapport au fait de tuer. Il reste insensible aux supplications de sa victime qui lui dit « je ne veux pas mourir ! »; cette phrase « qui est la plus débile qu'il connaisse »,  l'agace même. Il n’a aucune considération pour l’être humain qui est face à lui, et « qui pourrait être son père ». De plus, il photographie ses atrocités car il veut montrer ses actes, cherchant à prouver à quel point il est cruel et déterminé.  

Enfin, durant son tir, Nihad fait preuve d’un sang-froid remarquable étant donné qu’à aucun moment dans la scène il se comporte comme s’il a peur. Il tire sans se soucier de sa cible et prépare son tir tel un robot. Il est complètement déshumanisé : c’est une machine de guerre.

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