Lecture Analytique « Prière a Dieu »

Voltaire, lui, montre que les rites religieuse sont des sources de conflits entre les hommes. C'est dans l'extrait « Prière a Dieu » qu'il appelle à la liberté dans la pratique de la religion ce qui rejoint son déisme, car cette prière est détourné et ne s'adresse non pas à Dieu mais aux hommes. Voltaire nous révèle la présence de Dieu dans la première phrase « Ce n'est donc plus aux hommes que je m'adresse, c'est à toi, Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps », ainsi il est interpelé à la deuxième personne du singulier «à toi», « tu », « devant toi », « t'aimer », « tu sais »... L'auteur insiste sur les qualités de Dieu : son universalité «Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps » l.1; sa générosité « à toi qui a tout donné » l.3; sa puissance et son éternité « dont les décrets sont immuables comme éternels » l.4-5; sa bonté « ta bonté » l.24; et son omniscience « car tu sais » l.18 et il insiste aussi sur l'infériorité des humains: leur faiblesse : «faibles créatures», «imperceptibles» l.2, «nos débiles corps»l.7, «les atomes appelés hommes» l.10. Voltaire demande excessivement de l'aide à Dieu mise en valeur par de longue phrases, l.6 à 18 « fais que»; «daigne» l.4, ce qui le rend encore plus suprême qu'il ne l'était déjà. La demande est comme une prière puisqu'elle renvoie à la compréhension, la tolérance entre les hommes et les fins des guerres. Une demande qui souligne la soumission de l'homme devant dieu « s'il est permis à de faibles créatures » l.2, « oser te demander » l.3, « daigne » l.4. L'auteur montre une contradiction entre le destinataire et la forme qu'il a donné à ce texte. En réalité ce n'est pas une vraie prière qui s'adresse à Dieu mais un texte s'adressant aux hommes, on peut voir ça à l'évolution des pronoms «toi», «tu», «te» Dieu l.1 à 5 à «nos», «nous» les hommes l.5 à 19. C'est à la dernière partie du texte qu'il ne s'adresse plus qu'aux hommes et que la présence de Dieu disparaît peu à peu «puissent tous les hommes se souvenir qu'ils sont frères» l.20. L'écrivain insiste bien sur le comportement destructeur de l'homme et donc sur le destinataire de se texte «haine et persécution» l.11, «haïr et égorger» l.5 à 6, « nos lois imparfaites » l.18, «la tyrannie» l.20, «le brigandage» l.21, «les fléaux de la guerre» l.22. L'expression «tu ne nous a point donné un cœur pour nous haïr et des mains pour nous égorger» démontre que Dieu ne nous à pas donné des capacités pour qu'ils les utilisent mal. Voltaire remet en cause les responsabilités des hommes dans leur manière de vivre entre eux. La critique de la hiérarchie religieuse est très présente dans les lignes 15 à 17. L'auteur reproche aux clergés de prendre trop goût à l'argent, la fortune et le pouvoir. Il utilise des périphrases pour la désigner «ceux dont l'habit est teint en violet» (les évêques), «ceux dont l'habit est teint en rouge» (les cardinaux), «quelques fragments arrondis d'un certain métal» (la monnaie), «un jargon» (un langage incompréhensible) l.14. Il y a aussi les critiques, des sources de conflits entre les hommes, comme par exemple la différence de

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