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Lecture Analytique " Paysage "

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Par   •  9 Avril 2013  •  1 082 Mots (5 Pages)  •  864 Vues

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Introduction :

Quelques mots sur l’auteur et sur la section.

Le chois de Paris comme thème pictural. (cf introduction aux tableaux parisien).

Le poème liminaire (au seuil d’une œuvre), ce qui lui donne un importance particulière et peut-être une fonction de programme, d’annonce du contenu de la section.

Titre « paysage » = titre trompeur. La notion de paysage urbain n’existe pas avant Baudelaire. Mais qui renvoie à la citation de Baudelaire « paysage des grandes villes ».

La nature au sens de nature végétale est absente de l’œuvre de Baudelaire.

Un poème traditionnel par son mètre, l’alexandrin, mais pas par sa structure : une strophe de 8 vers et un strophe de 17 vers. Le mot « alors » introduit une scansion, ce qui fait qu’on peut considérer que le poème est divisé en 3 parties.

Développement :

En quoi l’auteur a-t-il choisit un titre « programmatique » ?

I. Un poème liminaire qui propose une double approche du paysage : paysage réel et paysage imaginaire.

1. Disponibilité de l’observateur

• Posture attentive : voir (« je verrai »), écouter (« écouter »).

• Perceptions visuelles de haut en bas. Des éléments verticaux d’architecture.

• Les tuyaux et les clochers : novateur, associer l’aspect industriel et l’aspect spirituel. Métaphore avec le bateau.

• Perceptions sonores : plongée vers le bas, « je verrai l’atelier qui chante et qui bavarde ». Atelier, dans le paris de 1860. Personnification. « hymnes solennels » : registre sacré.

• La posture de l’observateur est assez pittoresque : « les deux mains au menton », d’une observateur amusé, curieux.

2. Transition du réel à l’imaginaire

Par l’observation du ciel vespéral et nocturne.

• Vers 9 « brume » : effacement du réel.

• Vers 10 : la disparition du jour laisse place à d’autres lumières, qui sont mises sur le même plan : novateur. Deux hémistiches.

• Les vers 11 et 12 : un ensemble. Deux vers extrêmement réguliers, qui accentue l’idée d’échange. Transmutation.

• La nuit et la lune ouvrent la porte à l’imaginaire. À partir du vers 15, et de l’obscurité de l’hiver, le paysage extérieur disparaît et on observe un mouvement de repli sur soi. L’idée commune est de bloquer toutes les ouvertures, mais cette fermeture ouvre la porte à l’imaginaire. On passe du monde extérieur au monde intérieur. Substitution d’une architecture poétique à l’architecture réelle de la ville de Paris.

3. L’inspiration idyllique.

Vers 20 : « Idylle », avec une majuscule. Sens littéraire, nom donné par Théocrite à ses poème, petit poème pastoral. Ensuite, on attache aux mots « idylle » et « idyllique » un caractère sentimental. Antithèse du paysage parisien. Un paysage artificiel, « bleuâtre », couleur artificielle. Une accumulation d’éléments qui donne un sentiment d’incohérence, mais qui est censé fournir un cadre parfait. Accent mis sur le mauvais goût, avec les jets d’eau qui pleurent dans les albâtre. Jugement du poète lui-même : et tout ce que l’Idylle a de plus enfantin. Ce paysage des vers 17 à 20 est vaguement exotique, artificiel, par lequel Baudelaire pointe la niaiserie d’une certaine poésie romantique, dans laquelle il a été baigné.

La structure du texte emporte le lecteur du paysage urbain à un paysage artificiel. Dans les deux cas, l’auteur renouvelle le thème a priori banal du paysage, et la tonalité du poème joue un rôle dans cette approche originale.

II. La tonalité à la fois plaisante et passionnée renouvelle le motif plutôt banal du paysage.

1. Distance humoristique

• Clin d’œil à la

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