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Lecture Analytique La Fausse Suivante ( Acte I Scène 5 )

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Par   •  1 Mai 2013  •  1 272 Mots (6 Pages)  •  7 755 Vues

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Marivaux, auteur de la fin 17 eme milieu 18 eme siècle fut un dramaturge, romancier et philosophe qui fut élu à l'académie française en 1742. sa pièce, la fausse suivante est représenté pour la première fois en février 1724 et est publiée deux fois un première en 1729 et une dernière eb 1753. c'est une comédie racontant l'histoire de la demoiselle de Paris qui va se déguiser en chevalier dans le but d'espionner l'homme qu'elle doit épouser et qu'elle ne connait pas : Lélio. Elle découvre alors qu'il est déjà promis à une comtesse à qui il doit des dettes et qu'il veut épouser la deumoiselle de paris uniquement parce qu'elle est plus riche. Ici, nous sommes à l'acte un, le chevalier après avoir changé de valet et s'être fait passer auprès de Trivelin pour une fausse suivante arrive, dès la fin de l'acte I à comprendre qui est Lélio. On vera dans ce passage comment, sous l'apparence d'une amitié, le chevalier tire les ficelles pour que le vrai caractère de Lélio apparaisse au grand jour : au publique et à elle même. Nous analyserons dans un premier temps le discours et le point de vue de Lélio sur la relation homme-femme, puis nous verons comment malgrè le plan qu'il a mit en place arrive-t-il à tomber dans son propre piège.

I) Discours de Lélio sur le mariage et de la relation homme femme : cynisme

a) discours de Lélio encré dans une logique

L'extrait est au beau milieu de la conversation, juste avant, le chevalier a fait une critique du genre féminin et ici, le chevalier tant un piège à Lélio pour qu'il révèle sa fourberie et son misogisme et que ses mauvais cotés apparaissent.

Dès la ligne un Lélio tombe dans le panneau avec la fausse question du chevalier «  mais crois-tu que je puisse surprendre le cœur de la Comtesse ? » qui est une pseudo naiveté. Lélio répond par un discours fondé sur le bon sens, il inverse les valeurs comme on peut le voir ( l 16 ) : qui est-ce qui te prie d'avoir de l'amour pour elle ? Est-il besoin d'aimer sa femme, si tu ne l'aimes pas, tant pis pour elle, ce sont ses affaires, et non pas les tiennes. » il poses se principe comme on le remarque avec l'emploi du présent «  il n'y a pas besoin d'aimer sa femme ». c'est un discours logique et structuré avec le conditionnel «  si » (l26) il pose un autre principe : «  quand on vit mal avec elle, cela vous dispense de la voir, c'est autant de gagné » ( l23-24) pour lui l'idéal dans le mariage c'est de ne pas s'aimer. Il inverse donc une fois de plus les valeurs.

Ainsi donc par un cheminement logique et un discours en apparence plein de bon sens, Lélio révèle sa véritable vision sur le mariage qui n'est pas une histoire de cœur mais bien d'argent.

b) véritable moteur des choix de Lélio d'ordre pécunier

Dans cet extrait on trouve deux occurrences au nombre «  douze mille livres de rentes » ( l 34-35 ). la dame de paris qu'il ne sait pas avoir déjà rencontré va lui rapporté douze mille livres, dans une opération financière et c'est comme cela qu'il en parle. Son physique ne compte pas : «  si elle n'est pas laide, elle le deviendra, puisqu'elle sera ma femme, cela ne peut pas lui manquer » pour lui, l'amour ou l'attirance n'ira pas au dela de quinze jours «  crois-tu, par exemple, que j'aimerai la demoiselle

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