Lecture Analytique

Lecture analytique : le joujou du pauvre

Introduction

Grand poète du XIXème siècle, Charles Baudelaire est connu comme auteur torturé, qui publia une seule œuvre de son vivant intitulée les Fleurs du Mal. Cependant d’autres de ses œuvres furent publiées après sa mort dont Le joujou du pauvre qui est l'une des pièces du recueil de poèmes en prose intitulé Le Spleen de Paris, écrit entre 1855 et 1864 et publié deux ans après la mort du poète. Ce poème met en scène deux enfants, un pauvre et un riche présentés dans deux mondes différent séparés par la barrière symbolique. Nous analyserons tout d’abord la description des deux enfants , puis nous étudierons la structure du texte et le message de l’auteur

PB : Quel message l’auteur veut-il faire passer ?

Á partir du 3ème paragraphe, Charles Baudelaire commence le récit par une description. Tout d’abord celle de l’enfant riche. Il met en évidence le luxe de ce dernier avec un champ lexical relatif à la beauté et la richesse « joli château, vaste jardin, beau, frais coquetterie, luxe, richesse, splendide, verni, doré, blancheur… ». Il fait d’abord une description globale de l’univers luxueux et beau puis centre son observation a l’enfant et son jouet. Il met en évidence que la richesse est accentuée par la clarté avec la personnification « frappé par le soleil » et la métonymie « on apercevait la blancheur »

Puis il passe grâce au regard de l’enfant « voici ce qu’il regardait » à la description du monde pauvre et vétuste également mis en évidence par le champ lexical de la pauvreté « pauvre, chardons, orties, marmots-parias, misère, souillon, rat, pauvreté, médiocre ».La description de l’enfant pauvre, victime de conditions de vie médiocre, fait de lui un enfant a l’air maladif « pale, fuligineux, chétif ». L’opposition est donc bien marquée entre les deux mondes avec des termes antithétiques. Cependant la chute du récit est inattendue car elle montre une certaine égalité entre les deux enfants qui rient ensemble et cette égalité est relevée par l’adjectif égale : d’une égale blancheur.

L’auteur s’adresse d’abord directement au destinataire avec le pronom personnel « vous ». le premier paragraphe est a la 1ère personne du singulier « je veux donner.. ». L’auteur entame une narration en s’adressant au lecteur, il imagine une scène qui pourrait se produire dans l’avenir avec l’emploi du futur simple « sortirez, oseront… » et donne des conseils au lecteur avec des impératifs « remplissez, faites-en… ». Puis, au 3ème paragraphe il commence un récit qui est mis en évidence par les temps du récit : imparfait (se tenait, apparaissait…), il s’agit principalement de description. L’auteur fait une intervention pour énoncer une vérité « Le luxe, l'insouciance et le spectacle habituel de la richesse, rendent ces enfants-là si jolis… » Il utilise donc un présent de vérité générale. Le récit reprend et continue jusqu’à la fin du poème.

A travers ce récit, l’auteur a voulu faire passer un message. Il raconte une scène de vie qui oppose le monde l’opulence et la modestie. Les deux enfants sont représentatifs de deux mondes très différent séparés par je cite

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