Lecture Analytique

L'Île des esclaves est une pièce de théâtre en un acte de 11 scènes, elle est considéré comme un apologue, c’est un récit qui a pour fonction d'illustrer une leçon morale qui peut être formulée explicitement. L'apologue propose des personnages et des situations symboliques, représentatifs de la morale que l'auteur veut en dégager. Cette pièce est publiée en 1725 par Pierre Carlet de Marivaux (1688). Le public s’intéresse qu’à lui qu’en 1720 grâce à la comédie Arlequin poli par l’amour. Mais, c’est aussi un romancier, il a écrit La vie de Marianne en 1731-1741 et Le paysan parvenu en 1735. Il a aussi publié des journaux comme, Le spectateur français en 1722 remplacé par L’indigent philosophe en 1728 et ensuite Le cabinet du philosophe en 1734. Il a aussi écrit des pièces de théâtre comme L’Heureux stratagème en 1733 ou encore Les Fausses Confidences en 1737. Pour l’île des Esclaves, Le courant littéraire est les lumières, l’auteur utilise cela pour évoquer les injustices de son temps. Le mouvement des "Lumières" désigne, le courant intellectuel, philosophique ou littéraire du XVIIIe siècle, c’est une période de l’histoire de la culture européenne marquée par un réalisme philosophique ainsi que par la critique de l’ordre social et de la hiérarchie religieuse. Les personnages principaux de ce livre sont : Iphicrate général athénien, Arlequin esclave d'Iphicrate, Euphrosine dame athénienne, Cléanthis esclave d'Euphrosine et maîtresse d'Arlequin, Trivelin gouverneur de l'île. L’auteur a choisi le théâtre parce que le théâtre touche un large public et permet d’incarner des idées. Dans la première scène il y avait un renversement de situation entre Iphicrate et Arlequin, avec la désobéissance de l’esclave. Ce renversement ce passe dans la seconde scène que nous allons étudier, par ce qu’il se réalise grâce au changement d'identité entre le couple maître/esclave qu’ordonne Trivelin le gouverneur de l’île. Il va devenir important aux yeux des personnages qu’à ceux du spectateur grâce à l’évolution des relations entre les maîtres et les esclaves puis comme dans sa tirade, il impose la loi de la cité qui exige la soumission des naufragés à ses ordres pour calmer les émotions des anciens valets, alors tout vas changer. Dans la scène deux, je dois analyser la tirade de Trivelin. Tout d’abord, une tirade dans une pièce de théâtre, est un long monologue récité par un personnage de façon ininterrompu. Alors pour répondre à la question suivante qui m’a était posé : Qu’apprend ton sur la personnalité, les objectifs et la méthode de Trivelin dans cette tirade ? Nous étudierons dans un premier temps qui est le personnage de Trivelin et les lois de l’île, puis dans un second temps le message qu’il veut faire passer.

Dans un premier temps Trivelin dans cette scène, nous est présenté comme le chef de l’île grâce à des phrases impératives comme : « Ne m’interrompez point, mes enfants » (l.1) ou bien encore « mettez à profit leur rigueur salutaire, remerciez le sort qui vous conduit ici » (l.25à26). Quant-il dit : « Mes enfants » (l.1) Cela montre qu’il se présente comme symboliquement comme le père, puis nous montre aussi qu’il veut appliquer une autorité envers eux en voulant se comparer à leur père. Il parle aussi à la première personne du pluriel : « qui nous sommes » (l.2) ; « Nous ne nous vengeons plus » (l.11) « Nous vous corrigerons » (l.11à12). Nous pouvons remarquez aussi qu’il parle longtemps c’est pour cela que nous appelons l’extrait que nous étudions, « la tirade de Trivelin » par ce qu’une tirade dans une pièce de théâtre, est un long monologue récité par un personnage de façon ininterrompu, il domine donc la parole. Puis aussi c’est grâce à lui qu’il y a le renversement des rôles maîtres et esclaves tout d’abord il dit : « la première loi qu’ils y firent fut d’ôter la vie à tous les maîtres que le hasard ou le naufrage conduirai dans leur île, et conséquemment de rendre la liberté à tous les

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