Lecture Analytique

Lecture analytique 1 : p.68 Mme de La Fayette : La Princesse de Clèves.

Approche de La Princesse de Clèves

Mme De La Fayette : deuxième partie du XVII° siècle (période classique)

Une femme noble (grande noblesse française), elle vit dans le monde, femme cultivée. Elle va apprendre l’italien, le latin et le français, ele va écrire, ce qui n’est pas courant pour une femme à cette époque. La Marquise de Sévigné et le Duc de Roche foucault sont deux grands amis. Elle passe beaucoup de temps seule et elle va y réfléchir. Elle fréquente les salons littéraires.

Le roman se situe au XVI° siècle, à la cour du Roi Henri II où l’apparence est essentiel ainsi que le mensonge. Dans ce roman, tous les personnages ont existés sauf celui de Mlle de Chartres.

La Cour de France : Henri II fils de François I° marié à Catherine de Medicis (italienne). Son fils François II.

- A la cour, Madame c’est la sœur du Roi Henri II. Il y a Elisabeth de France qu’on appelle aussi Madame mais c’est la fille d’Henri II. Elle se mariera avec Philippe II d’Espagne.

- Diane de Poitiers aussi Duchesse de Valentinois est la maîtresse d’Henri II.

- Les grandes familles :

• Famille des Bourbon Condé :

-le prince de Clèves

• Famille de Guise :

-le duc de Guise

-le duc Némours

Dans la cour, pas d’intimité, le regard des autres est omniprésent. L’atmosphère à la cour : importance du paraître, du regard des autres et des rumeurs.

Structure du roman en quatre parties :

- La fin du règne d’Henri II avec Diane de Poitier. Le Duc de Nemours doit épouser Elisabeth d’Angleterre. Mlle de Chartres sort du couvent et va être présentée à la cour et va épouser le Prince de Clèves qui l’a aperçu et est tombé amoureux. Mme de Chartres, sa mère lui fait beaucoup de recommandations et surtout de ne pas aimer à droite à gauche, pour qu’elle soit digne. La Princesse de Clèves respecte son mari mais ne l’aime pas. A l’époque, pas de mariage d’amour mais son mari l’aime passionnément. Le Duc de Nemours, au bal rencontre la Princesse de Clèves et la séduction est réciproque. Mme de Chartres est très inquiète et va lui faire le récit des aventures de Diane de Poitier maîtresse de François I puis d’Henri II. Ils sont très perturbés par leur amour. Fin de la première partie, Mme de Chartres meurt et sa fille n’a donc plus de confidente.

- La dauphine dit à Mme de Clèves qu’elle est amoureuse du Duc de Nemours. Mme Elisabeth, fille d’Henri II va se marier à Philippe d’Espagne. Le Duc de Nemours va s’arranger pour voler le portrait de Mme de Clèves. Fin de la deuxième partie : un tournoi et la Princesse de Clèves croit que le Duc de Nemours est blessé et montre son désespoir. Imbroglio autour d’une lettre.

- Le vidame de Chartres est l’oncle de la Princesse, il va prendre cette lettre puis le Duc de Nemours et Mme de Clèves vont la réécrire. Mais cette dernière s’aperçoit qu’elle est amoureuse du Duc, elle disparait donc dans sa maison de campagne à Coulommiers pour échapper à cette passion amoureuse mais le Duc de Nemours la suivit et est caché derrière la fenêtre et va surprendre Mme de Clèves dire à son mari qu’elle est amoureuse d’un autre mais qu’elle ne veut pas succomber à cette amour. Il est dévoré de jalousie alors que l’homme aimé est heureux  ravages de la passion. Fin de la troisième partie : Nemours repart à Paris ainsi que le Prince de Clèves. Nemours va raconter ses exploits au vidame de Chartres mais sans indiscrétion, son ami va le répéter et toute la cour va être au courant de l’histoire. Le Roi va mourir dans un tournoi ; coup de théâtre final.

- Le Prince de Clèves est en rage, il fait suivre sa femme. Mr de Clèves va mourir de désespoir. Fin de l’histoire : Mme de Clèves décide de ne plus jamais revoir Nemours et se retire dans un couvent où elle mourra très vite.

C’est un roman sur la passion amoureuse destructrice sur une femme honnête qui veut accomoder sa vertu et le monde.

Fallait-il avouer quelque chose qui n’existait pas ? C’est une œuvre pessimiste.

Choix de l’héroïne : amour compatible avec vertu ?

En quoi ce roman est une tragédie façon Racine ? Le destine va s’acharner sur la demoiselle.

Il y a une sorte d’hypocrisie : avancer masqué, avancer en ne jouant jamais franc jeux.

Introduction : Publié en 1678, La Princesse de Clèves est caractérisé par l’importance accordé au cadre historique et par sa tonalité héroïque. Dernières années d’Henri II au XVI° siècle. Le thème principal est le conflit entre la passion et la raison, ce qui donne au roman son originalité. L’extrait est situé dans la première partie du roman. Arrivée à la cour de Mlle de Chartres. Le second personnage est Mme de Chartres, sa mère sur laquelle le narrateur met l’accent et fait un portrait idéalisé de l’héroïne.

Problématique : Quel rôle et quelles conditions de la femme voit-on dans le contexte aristocratique de la cour ?

Nous verrons d’abord un portrait en situation et en seconde partie, nous analyserons le poids de l’éducation que reçoit Mlle de Chartres durant son enfance.

I) Un portrait en situation

1) Une présentation organisée, soignée qui crée de l’attente chez le lecteur

Le nom de l’héroïne n’apparait qu’à la fin du roman, ligne 27. Le portrait débute en énigme , une inconnue qui arrive dans le microcosme de la cour. « Il parut alors »  1er verbe , il provoque un effet de rupture. Il y a une sorte de première apparition qui attira les regards.

Admiration : connotation quand on admire, étonnement et louange.

La narratrice reprend deux fois « beauté », elle surpasse toutes les autres dames de la cour. Le récit marque un temps d’arrêt, on revient sur son passé, elle fait partie de la famille du Vidame de Chartres. Généalogie de la jeune

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