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Le ventre de Paris, Emile Zola

Étude de cas : Le ventre de Paris, Emile Zola. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Février 2021  •  Étude de cas  •  1 464 Mots (6 Pages)  •  936 Vues

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Commentaire du texte de Emile Zola

« Le mot réalisme ne veut rien dire. Dans une certaine mesure, tout est réaliste. Il n'y a pas de frontière entre l'imaginaire et le réel. »

Fredrico Fellini

Le Ventre de Paris d’Emile Zola est roman publié en 1873. L’action de se dernier se déroule aux Halles Centrales de Paris, il compare ce lieu à une sorte de monstre dans son roman. Dans cet extrait, nous sommes en plein milieu de ce fameux marché des halles, le matin.

Cet extrait commence avec une première phrase qui ne faut pas négliger «  c’était la mer », cette dernière est une métaphore du marché, l’utilisation de la mer n’est pas anodin. En effet, lorsque l’on pense à la mer , on voit tout de suite une étendue sans fin et tumultueuse, Zola montre bien l’agitation présente au marché en la comparant à la mer. Ce procédé permet de montrer le mouvement et la grandeur de la place Des Halles centrales, l’utilisation de la mer renforce l’image du marché qui semble être gigantesque et peuplé. Cette première phrase nous amène également à déceler le champs lexical du monde marin, que l’on va retrouver un peu partout tout au long de ce texte, « flot grandissait », « submergeaient », « couler », « teinte claire d’aquarelle ». Ce champs lexical vient approfondir et pousser un peu plus l’idée que le lecteur se fait du marché en lisant ce passage. Il se rend compte que c’est un lieu très grand, avec beaucoup de personne et d’activité. Tout au long de cet extrait Emile Zola nous donne des indications spatiales, cela va permettre d’apporter du réalisme à son ouvrage, et aussi cela permet au lecteur de se sentir familier avec le lieu. L’auteur nous donne donc des détails sur la localisation pour être sûr que le lecteur sache où la scène se déroule, «  la pointe Saint-Eustache à la rue des Halles »(l-1), « la rue Rambuteau » (l-10), «  au carrefour de la rue desHalles ». Cependant, l’auteur utilise le champs lexical de la mer pour montrer la grandeur du lieu, mais il va se contenter de citer seulement trois lieux différents, afin de délimiter l’espace et de se resserrer vers l’essentiel de son propos.

Zola donne également au lecteur des indications temporelles, grâce à ces derniers nous comprenons mieux pourquoi il y a tant d’agitation sur cette place. Nous sommes le matin comme « au lever du soleil »(l-9) et «  le jour se levait »(l-3) , «  des joies  vibrantes du réveil » (l-30) nous l’indique. Nous savons donc que le marché est entrain d’être mis en place, ce qui explique toute cette agitation matinale.  Cela apporte des éléments réels , puisque n’importe qui aurait pu se retrouver sur la place d’un marché le matin. Pour montrer à nouveau la grandeur du lieu, Emile Zola va utiliser la répétition à la deuxième ligne de l’extrait, « les deux groupes de pavillons » et «  et, aux deux bouts , dans les deux carrefours », cela montre que chacun des lieux qui entourent la place Des Halles Centrales et submergé par l’agitation du marché.

Par la suite Zola va utiliser le procédé de la comparaison à deux reprises , cela va permettre de donner du relief à une qualité particulière de l’élément comparé, cela rend également la scène plus concrète, «  ces tas moutonnants comme des flots pressés » (l-5).  Zola vient comparer la population , les gens présent sur ce marché à des moutons, avançant bêtement les uns derrière les autres. Et par la suite il les compare à des « flots pressés », cela laisse penser que l’auteur reproche au personnes présentent sur le marché de ne pas profiter du lieu ou encore de l’instant, ils sont obligé de faire vite. Si l’on regarde bien , cela décrit bien le mode de vie à la parisienne, tout dans la précipitation.  Zola utilisera ce procédé une seconde fois dans cet extrait pour parler d’un légume, «  les énormes choux blancs, serrés et durs comme des boulets de métal pâle » (l-21).  Cela vient ajouter des détails sur l’aspect physique des choux qui semble avoir une forme idéalement ronde comme un boulet , « de métal pâle » renvoie au fait que le choux soit de couleur blanche, cette comparaison vient amplifier l’idée que l’on se faisait du choux, cela nous permet également d’imaginer ce que l’on pourrait ressentir si on avait ce choux entre les main, au niveau du touché, ou de l’odorat .

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