Le temps est-il notre seul bien ?

Problématique : « le temps est-il notre seul bien ?»

        Le temps est universel et l’Homme a souvent cherché à en gagner mais face au temps les Hommes ne sont pas égaux. Ici nous verrons à l’aide des « lettres pour Lucilius de Sénèque », de Pierre Bayard, « Comment parler des livres qu’on n’a pas lus » si seul le temps est en notre possession. Premièrement nous verrons comment le temps peut-il qu’être notre bien. Puis pourquoi il n’est pas en la possession de chacun.

Le temps nous est dû. Nous avons tous à la naissance le sablier plein prêt à couler jusqu’au denier grain de sable, notre dernière heure. Chaque personne possède son temps, son sablier. Le reste n’est que des choix que seul nous-mêmes pouvons faire. Choisir de lire tel livre ou tel magazine ou de choisir de chauffer son lait à la gazinière plutôt qu’au microondes. « C’est notre erreur de ne voir la mort que devant nous » ici Sénèque nous expose que la mort est en grande partie dernière nous, le temps qui file n’est pas rattrapable, il est mort et ce n’est que notre choix de faire que ce que l’on souhaite de notre temps à venir.

Ensuite, avoir le temps n’est pas chose aisée, parfois l’être humain ne dispose pas de son temps. Il n’est plus le sien lorsqu’il ne peut pas en disposer comme il le souhaite. « Mon général ! Vous voulez savoir comment je puis connaître chacun de ces livres ? Rien n’empêche de vous le dire : c’est parce que je n’en lis aucun ! » l’antithèse dans cette citation de Pierre Bayard nous prouve bien que le bibliothécaire n’a pas d’autre choix que de connaitre tous ces livres sans en avoir lu car sa fonction ne lui donne point le temps de les lire. Il n’est pas maitre de son temps présent car il est esclave de ses choix passés, le choix d’avoir pour profession bibliothécaire.

En somme, le temps est propre à chacun, les Hommes sont tous égaux face au temps passé, cependant ils ne le sont pas face aux choix de l’adopter.

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