Le synthese sur le reve

Moteur de nos actions ou au contraire, frein à notre engagement dans la réalité, le rêve contient en lui-même un pouvoir ambivalent et incontestable. Lorsque ce dernier s’exerce sur le seul rêveur, pris comme un individu isolé, ses effets ne concernent que celui-ci. On peut se demander, par quelle force cette part de rêve que chacun porte en soi peut aussi s’étendre à plusieurs individus ? Ou encore se demander que nos rêves peuvent être celui des autres.

Afin de répondre à cette problématique, nous verrons, d’une part, que le rêve a des images conditionnées puis nous analyserons, d’autre part, que le rêve a de dangereuses illusions.

Si d’autres que nous peuvent avoir le même que le notre, l’origine en est sans doute commune. La société nous impose des modèles à suivre, des figures de réussite qui constituent autant d’idéaux auxquels nous souhaitant accéder.

Comme nous l’explique, l’essayiste Nancy Huston dans l’Espèce fabulatrice, publié en 2008. Son essai tente d’expliquer comment l’humain crée du sens. D’après l’auteure Nancy Huston, l’espèce humaine se différencie des autres par sa capacité à inventer des histoires pour donner une signification au réel. Il n’y a pas d’un côté le vrai, de l’autre le faux : tout est fictif auquel chez personne accorde leur foi et qui devient la réalité. Mais Roger-Pol Droit, dans « La Quadrature du rêve français » publié le 17 mai 2013 dans le journal Les Echos. L’auteur énonce que le rêve concerne ceux qui ne rêvent pas. Le rêve collectif ne concerne pas tous les Français.

Toutefois, pour Nancy Huston, ces fictions qui nous entourent ne se distinguent pas de celles qui peuplent nos rêves. Alors que pour Roger-Pol Droit, le rêve des gens est toujours un rêve dévorant qui risque de nous engloutir. Donc si François Hollande ne réussit pas à réaliser le rêve des Français, ils ne seront pas heureux. Les Français rêvent d’un monde meilleur, idéal et juste.

De ce fait, les dynamiques qui naissent de ces visions communes sont telles qu’elles peuvent entraîner très loin des sociétés entières. La construction d’une histoire imaginaire permet d’élaborer des stratégies et de modifier l’approche du monde.

Comme l’explique Neal Gabler, dans Le royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood, publié en 1988. L’auteur tente d’éclairer sur les fondateurs d’hollywood qui ont réussi à bâtir des empires dans le monde entier et sont parvenus à propager une vision de la société à l’image de celle dont ils rêvaient. Tandis que Roger-Pol Droit énonce que l’unanimité suffit à provoque un rêve collectif même s’il ne regroupe pas l’ensemble d’une population. Les rêves d’aujourd’hui ne sont pas forcément ceux de demain, les rêveurs d’aujourd’hui veulent contrer les rêves du passé. Rêver que demain sera meilleur qu’aujourd’hui. Il existe des victimes de ces rêves collectifs.

Cependant, le rêve véhiculé peut alors devenir une illusion entièrement coupée de la réalité. Ce mouvement peut être controlé par ceux qui en sont à l’origine. Comme l’analyse Gustave Le Bon dans son ouvrage Psychologie des foules, publié en 1835. Gustave Le Bon développe l’analyse des mécanismes de manipulation des foules, sur lesquels s’appuient ceux

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