Français: synthèse de document sur le rêve

Synthèse de document :

Le rêve se définit spontanément par opposition à la réalité. Il est généralement tenu pour une parenthèse de la conscience, une phase particulière du sommeil. Mais il renvoie aussi à la représentation idéale de ce que chacun désire et voudrait peut-être réaliser. La part de rêve que chacun porte en soi semble pouvoir libérer de réalités douloureuses, monotones ou ennuyeuses et aider ainsi à orienter autrement sa vie, à la redessiner dans un ailleurs et un futur plus ou moins proches. Quel est la place du rêve dans nos vies ? A cette question le corpus nous permettra de répondre en évoquant dans un premier axe : les conséquences positives du rêve, et dans un second axe : les conséquences négatives du rêve.

Tout d’abord, on peut souligner que le rêve a un certain pouvoir celui de stimuler l’individu qui ne se satisfait pas de ce qu’il est et de ce qu’il a. En effet, dans son essai « Rêver, fantasmer, virtualiser », Serge Tisseron déclare que les rêves permettent à l’homme de satisfaire ses désirs à travers des représentations mentales. Ainsi, le rêve donne à chacun comme à tous des raisons de vivre et d’espérer. D’ailleurs, dans le poème « Le Paresseux » de Marc-Antoine de Saint Amant, l’auteur n’étant pas satisfait de tout ce qu’il l’entoure trouve refuge dans la rêverie. Autre exemple, dans le roman « Madame Bovary » de Gustave Flaubert, Emma rêvasse en imaginant vivre la vie d’une véritable princesse car elle n’est pas du tout satisfaite de la vie qu’elle mène actuellement. Comme le dit Roger Caillois dans son œuvre « L’incertitude qui vient des rêves » : « Cet empire est une consolation ». En effet, il déclare que grâce aux rêves, notre imagination introduit toute les choses qui nous font envie en chassant « toute donnée qui la gêne ou qui lui déplaît ».

Le rêve fait indéniablement parti de notre vie et serait bien plus qu’un besoin, il serait une nécessité. C’est le cas de Madame Bovary, pour qui le rêve est indispensable car il lui fait espérer qu’un jour elle pourra avoir la vie dont elle rêve justement. En effet, Serge Tisseron le dit lui-même que c’est un moyen de « s’évader d’une réalité présente ». Ainsi, Le rêve peut aussi être un échappatoire à une vie terne, il entraîne le rêveur dans une vie parallèle et le déconnecte de la réalité tout comme Marc-Antoine de St Amant qui essaie d’échapper au quotidien au travail en se créant un monde personnel. Ce moment est l’ultime espace de liberté que réussissent à se préserver les hommes abîmés par le cadre d’une vie morose et laide comme l’indique Roger Caillois. Il déclare que le rêve « apporte à la fois le bonheur et l’apaisement ».

Ainsi, le rêve peut avoir des conséquences positives dans notre vie mais il y a aussi celles qui sont négatives et qui peuvent parfois être dangereuse.

Dans son essai, Serge Tisseron a très bien vu les méfaits de la rêvasserie en déclarant que cela pouvait être « une véritable addiction » et qu’on « ne parvient pas à arrêter ce défilement. Ainsi, Certaines personnes se retrouvent prisonnières de leurs rêves. Le rêve nous plonge dans un univers où tout est possible or la réalité est tout autre. D’ailleurs, Perrette s’en aperçoit

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