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Le survenant et son entourage

Commentaire d'oeuvre : Le survenant et son entourage. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Novembre 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  790 Mots (4 Pages)  •  310 Vues

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Devoir 2C – Plan et rédaction        


Étape 2 : Rédaction

Tout d’abord, l’aspect du travail de la terre d’un paysan, est présenté d’une manière élégante dans le roman. En effet, la beauté du labour effectué par le père Didace est d’une fierté pour celui-ci : « Docile, le cheval, la croupe lustrée d’écume, aussitôt s’arrêta, pour mieux prendre connaissance de la planche de terre qu’il venait de labourer. Didace, le regard vif sous d’épais sourcils embroussaillés se retourna : les raies parallèles couraient égales et presque droites dans la terre grasse et riche. Malgré ses soixante ans sonnés, il gardait encore le poignet robuste et le coup d’œil juste. » (p.23) Le travail bien fait au sein de l’agriculture est une source de fierté pour les gens sédentaires. Effectivement, comme on peut le voir avec la personnification des raies qui couraient égales, on sent que le personnage s’est vraiment appliqué dans son travail et qu’il peut se sentir accompli par sa bonne journée de travail. Aussi, le fait que l’on exprime que la terre est grasse et riche indique qu'il sera facile d’en tirer profit, puisqu’elle est déjà fertile. Or, vu que la vie de sédentaire est basée sur l’agriculture, il est comprenable que la production sera bonne et qu’il n’y aura pas de manque de ressource dans le futur. Par la suite, on remarque qu’Angélina possède une véritable passion pour son jardin :« Lobélies, soucis-de-vieux-garçon, bégonias, crêtes-de-coq, œillets-de-poète recevaient de ses mains les soins les plus tendre. Ses doigts nus et sensibles, à tout moment, volaient de l’une à l’autre, devinant les tendrons maladifs, les feuilles sans vie, pressant la terre autour, comme si elle eût reçu la mission de les faire grandir. Sources de joie, les fleurs lui étaient aussi motifs de fierté et d’orgueil [..] » (p. 55) Dans cet extrait, il est possible de voir que la jeune femme possède un grand talent pour s’occuper des fleurs autour de la maison. Outre, le travail que requiert cet aménagement assez ardu et long, ceci lui apporte quand même beaucoup de bonheur. Ici, il est donc important de comprendre que les tâches des femmes au foyer sont parfois difficiles, mais qu’elles en sortent fière. Puis, dans un autre ordre d’idées, un bon été de travaux est bénéfique pour les sédentaires qui se préparent à hiverner. En effet : « Tout notre hivernement : notre bois, tu le vois, de la plane des îles, de belle grosseur ; la fleur de sarrasin, on en parle pas, on est à même. Nos pois cuisent en le disant sans l’aide d’une goutte d’eau de Pâques. Nos patates fleurissent, une vrai bénédiction. Notre beurre de beurrerie s’en vient. On a tout ce qu’il nous faut. » (p. 41). La préparation pour l’hiver est quelque chose d’important pour les sédentaires. Ceci leur permet de s’assurer de posséder toutes les fournitures pour pouvoir passer à travers l’hiver ardu du Québec. Ainsi, au cœur de cette citation, on y retrouve une accumulation de biens qui mets en lumière la richesse qu’ils possèdent. Aussi, cette accumulation est accompagné d’un vocabulaire mélioratif qui permet d’illustrer la facilité à se procurer les biens essentiels. Bref, il est important de comprendre que le travail qu’effectue un sédentaire lui procure habituellement un certain bonheur pour les femmes autant que les hommes et que le fruit de leur travail est souvent récompensé par une bonne récolte.

En somme, il est possible de voir que dans le roman « Le Survenant de Germaine Guèvremont » que la vie de sédentaire est idéalisée. En effet, la principale activité d’un sédentaire qui est le travail de la terre apparait d’une belle façon afin de montrer que ce mode de vie est satisfaisant, gratifiant et qui est source de rendement fiable en terme de ressources. Aussi, on peut remarquer que la communauté contribue au bonheur des habitants du village. Elle permet inévitablement de créer des évènements importants et des rencontres pour que les individus s’entraident et socialisent entre eux ce qui fait en sorte qu’ils créent et enrichissent des liens d’amitié et d’amour. Donc, tout comme les autres romans du terroir qui favorisent le travail de la terre plutôt que le nomadisme, ce roman pourrait être mis en parallèle au roman Maria Chapdelaine, de Louis Hémon. Où le personnage principale est en quête d’un mari et finit par choisir l’agriculteur qui est idéalement la source de bonheur la plus fiable. Bref, le choix sur le mode vie est malgré tout influencé par les normes sociales que chacun vit à chaque époque, mais le choix reste tout à fait personnel.  

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