Le secret de La fontaine

“les femmes et le secret” paragraphe argumenté

Parmi les grands auteurs qui ont marqués la littérature française, on trouve Jean de La Fontaine, personnage célèbre du XVIIe siècle, La fontaine s’inscrit dans un mouvement et une époque où l’image de la femme est particulière. En effet, la Fontaine est un poète fabuliste français qui appartient au courant littéraire du classicisme. il s’agit d’un mouvement culturel, esthétique et artistique qui se développe en France et en Europe entre le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle, de 1660 à 1715 plus précisément. Il se définit par un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent un idéal s'incarnant dans “l’honnête homme” et se focalise sur une recherche de la perfection. “L'honnête homme” est alors la figure représentative de la perfection, marquant alors l'infériorité féminine de l’époque. Jean de La Fontaine s'est souvent inspiré des fables d'Esope, un auteur grec du VIème siècle avant Jésus Christ. Il a d’ailleurs réécrit certaines de ces fables pour les transposer dans le contexte actuel de son époque. C'est à travers ses fables éditées dans douze livres parus entre 1668 et 1694, qu'il fait part de ses idées. Mais afin d'éviter la censure, Jean de La Fontaine a tendance à représenter les hommes par des animaux dans sa satire de la société. Celui-ci veut élever l’esprit de la société, c’est pourquoi il dénonce à travers ses morales les vices et les préjugés quant aux femmes, comme par exemple dans le texte “les femmes et le secret”.

Ainsi nous nous demanderons comment La Fontaine, à travers la fable, arrive à montrer le regard critique de la société vis à vis des femmes, et de manière humoristique. Dans un premier temps nous étudierons la forme de la fable, puis nous nous pencherons sur la question du registre humoristique et caustique au service d’une vision de la femme. Enfin, nous montrerons le regard de La Fontaine à propos de la condition féminine.

Dans un premier temps, une fable est généralement constituée d’un court récit, dans lequel intervient un narrateur, ainsi qu’un ou plusieurs personnages fictifs, puis d’une morale. Celle-ci est souvent placée à la fin, mais ce n’est pas le cas dans cette fable. En effet, elle est ici placée dans les deux premiers vers de ce texte. Ensuite, le narrateur, qui est en l'occurrence le fabuleur, Explique l’astuce du mari “pour éprouver la sienne un mari s’écria” vers cinq. Le mari met donc sa stratégie en œuvre, et fait mine de pondre un œuf “Quoi ! J’accouche d’un œuf ! d’un œuf ? Oui, le voilà Frais et nouveau pondu” vers huit et neuf. Il fait donc promettre “ses grands dieux” vers treize à sa femme de n’en dire aucun mot, “Mais ce serment s'évanouit” vers quatorze. On peut ensuite voir la femme, raconter son histoire à d’autres qui la raconterons et l'amplifierons à leurs tours. Ainsi, d’un œuf, “il se montaient à plus d’un cent” vers trente-sept. On peut donc voir l'évolution au cours du texte, ne serait ce que grâce à la différence entre le premier, et le dernier mot de la fable “Rien(...)cent”.

Dans ce texte qu’est : “les femmes et le secret”, on remarque, qu’il y a un déroulé, qui est au service d’une morale annonciatrice. Effectivement, la morale qui est : “Rien ne pèse tant qu’un secret ; le porter loin et difficile aux dames. Vers un et deux, annonce déjà le ton ainsi que le sujet de la fable. Si nous nous penchons sur cette morale dite” annonciatrice” ou “liminaire” nous pouvons remarquer que les mots “secret” et “dames” sont tout deux en fins de vers ce qui les met en valeur, et appuie donc sur le fait que ce texte va porter sur la difficulté des femmes à porter un secret. S’en suivent l’anecdote et l’amplification qui répondent tout à fait

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