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Le récit bref

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Par   •  23 Novembre 2019  •  Analyse sectorielle  •  3 596 Mots (15 Pages)  •  627 Vues

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Le récit bref :

Introduction :

Axe qui concerne un genre. Axe générique, qui souffre de définition, on ne peut pas le définir, c’est impossible. Enorme bibliographie qui s’intéresse à la nouvelle : les études pionnières s’intéressent à ce genre. La première étude sur la nouvelle est celle de Renée Godenne.

En dehors de la nouvelle, certains universitaires réfléchissent à la notion de fables. 1980 : journal de la société des amis de La Fontaine : à partir de cette revue, la recherche universitaire s’est intéressée au domaine de la fable. Année 70 : on s’intéresse à la notion du conte de fée, avec Marc Soriano qui traite les contes de Perrault.

Si on cherche donc des thèses sur la notion du récit bref, on ne trouve rien. La notion n’est pas examinée en elle-même. La seule chose qu’on peut ressentir dès le départ, c’est que la notion de récit bref est plus générale, plus globale que chacune de nos œuvres au programme. 

Maupassant = plus grand auteur de nouvelles au 19ème. Les fables peuvent être considéré comme des récits brefs. La Fable la plus longue de La Fontaine, dans le livre 12, s’appelle les Filles de Minée. On peut s’interroger sur la nature de la brièveté de cette page, puisqu’elle fait 562 vers. Dans les 6 premiers livres il y a de réels écarts de longueur. Dans la fable tout est écrit en vers, ce qui se mêle au genre narratif.

La nuit remue : c’est officiellement de la poésie, mais l’identification générique est compliquée. On trouve dans ce recueil des textes en prose, d’autres en vers. Beaucoup sont des textes de type narratif, mais pas tous. Présence fréquente du « JE ». Difficile de qualifier le genre, et de définir ce recueil.

Tropismes : On voit des petites scènes. On pense au théâtre, genre que pratiquera plus tard Sarraute. Genre général, elle traverse plusieurs genres. Elle semble même défier la classification générique.

Le récit bref : le sens de base concerne la durée : ce qui est bref c’est ce qui est de durée restreinte. Ce n’est pas un synonyme de court, qui lui concerne plutôt l’espace occupé, alors que la brièveté parle du temps. Un texte bref nécessité donc peu de temps pour la lecture. 

Au 17ème, La Princesse de Clèves était considérée comme bref, alors que pour nous c’est un roman, car à l’époque les grands romans faisaient entre 5000 et 3000 pages.

Mais le bref peut atteindre une brièveté extrême, entre printemps et automne 1906, Félix Fénéon, a publié des nouvelles en trois lignes.

Le récit : relation orale ou écrite qui met entre parenthèses deux faits vrais ou imaginaires, qui relève du narratif : le roman, la nouvelle, le conte, le roman, la légende, le mythe.

Au théâtre on appelle récit le discours d’un personnage qui est hors scène.

Ordinairement le genre du récit s’oppose à la description ou au dialogue.

Les types de textes narratifs brefs dans l’Antiquité :

  • La pratique du récit dans la tragédie grecque : souvent un messager qui raconte ce qu’il s’est passé. Si cette narration est réussie elle va produire sur le narrateur la figure d’hypotypose : soit un récit qui donne tellement l’impression de la vie et de la présence sur la scène, qu’on a l’impression de le voir.
  • Le roman d’Apulée : histoire de Lucius qui se retrouve transformé en âne, à cause d’une expérience raté de sa maitresse qui est une apprentie sorcière. Il va vivre toutes sortes d’aventures variées. Apulée aurait puisé son inspiration des histoires milésiennes. Il retrouvera son apparence humaine grâce à une déesse, qui le servira toute sa vie.
  • Le conte merveilleux existe chez tous les peuples de l’antiquité, puisqu’ils relèvent du folklore. C’est un genre oral. Histoire d’amour et de psyché : une vieille femme raconte cela à une jeune fille qui a été enlevé par des brigands pour lui faire oublier ces soucis. Histoire merveilleuse puisque c’est une très belle jeune fille.
  • La fable vient d’un grec : Esope, qui aurait vécu sur l’ile de Samos. Son histoire est entourée de légendes, d’incertitudes. On a de lui des fables, qui ont été recopiées bien plus tard. Les textes d’Esope sont des anecdotes très courtes, suivies d’une morale.
  • Phèdre, Ier AV JC, écrit un recueil en vers de fable, qui s’inspire d’Esope. Fables un peu plus développées que celles d’Esope.
  • Babrios : grec : 2ème 4ème après JC publie d’autres fables en vers.
  • Avianus : publie 42 fables
  • On exerçait des apprentis à toutes sortes d’exercices : le récit bref était l’exercice le plus sollicité (motif animalier ou non). Ornement du discours + moyen pédagogique de faire valoir ses arguments. Ex : les tableaux d’un sophiste : Philostrate le jeune.

Au moyen âge : concours de récit brefs : jeu de rhétorique pour s’amuser.

Genre de l’exemplum : anecdote brève : destinée à illustrer un précepte chrétien. Genre pratiqué par les prêtres pour préparer leurs serments.

Genre nouveau venant d’Italie : la nouvelle, crée par Boccace. 1349-1353 : le Décaméron : l’auteur imagine qu’il y a eu une épidémie de peste, donc 10 personnes (7femmes, et 3 mecs), se retirent à la campagne, et pour s’occuper, chaque jour, une personne raconte une histoire. 10 histoires pendant 10 jours. « Nouvelles, fables, paraboles, ou histoires comme on voudra les appeler. » : Boccace.

La nouvelle : Annonce d’un évènement à une personne qui n’en a pas spécialement connaissance, évènement dont on prend connaissance.

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