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L A Princesse De Clèves. Présentation Personnages Et résumé Bref

Note de Recherches : L A Princesse De Clèves. Présentation Personnages Et résumé Bref. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  4 Décembre 2013  •  2 328 Mots (10 Pages)  •  998 Vues

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1-Biographie de Madame de La Fayette

Marie-Madeleine Pioche de La Vergne naît à Paris en 1634. Son père est écuyer et appartient à l'entourage de Richelieu. Sa mère, fille d'un médecin du roi est au service de Mme de Combalet, nièce du cardinal de Richelieu. La future Mme de La Fayette est de petite noblesse mais son érudition, sa beauté et la richesse de sa famille, lui ouvrent vite les portes des salons parisiens.

Son père meurt alors qu'elle n'a que quinze ans. L'année suivante sa mère se remarie avec le chevalier Renaud de Sévigné, l'oncle de la Marquise de Sévigné. Celle-ci devient l'amie intime de Marie-Madeleine. Elles resteront amies toute leur vie.

A seize ans, Marie-Madeleine fréquente les salons de Mlle de Scudéry et l'hôtel de Rambouillet. Elle devient demoiselle d'honneur de la régente Anne d'Autriche. Elle se retrouve ainsi au cœur des intrigues de la Cour.

Cinq ans plus tard, en 1655, elle épouse le comte de La Fayette, le frère d'une favorite de Louis XIII. M. de La Fayette, officier en retraite de 38 ans, et qui est veuf est d'une grande noblesse, mais il est sans argent. Ce mariage de raison (il a 17 ans de plus qu'elle) vaut à Marie-Madeleine une vie sans passion mais sans tragédie. Les époux adopteront un mode de vie les satisfaisant tous les deux : elle fréquentera les salons parisiens, tandis que le comte restera sur ses terres d'Auvergne. Mme de La Fayette se fixe dans son prestigieux hôtel de la rue Vaugirard et y ouvre son propre salon. Ses amies les pus proches sont sa cousine, Mme de Sévigné, et Henriette d'Angleterre, la belle-sœur du roi.

En 1660, Mme de La Fayette noue une relation d'amitié avec La Rochefoucauld. Leur amitié durera jusqu'à la mort de La Rochefoucauld en 1680. Grâce à La Rochefoucauld, Mme de la Fayette qui aime les livres et qui a beaucoup lu rencontre Racine, le vieux Corneille, Boileau et beaucoup d'autres auteurs.

La Rochefoucauld et plusieurs de ses amis la poussent à écrire et collaborent avec elle. Elle refuse de signer sous son propre nom ou de prendre un pseudonyme. Elle publie donc des œuvres anonymes où choisit le nom de l'un de ses amis (notamment Segrais, académicien). Dès 1662, elle publie une nouvelle historique : La Princesse de Montpensier, puis Zaïde, un livre en deux tomes qui connaît un grand succès.

En 1678, parait la Princesse de Clèves, qui connaît un immense succès. Comme l'indique Henriette Levillain : 'Le livre déborde largement les frontières des salons mondains et devient un sujet de conversation général et un objet de débat sans fin, notamment en raison de la scène de l'aveu par Mme de Clèves à son mari de sa passion pour le duc de Nemours, écoutée par celui-ci en cachette. Deux ans après la parution de la Princesse de Clèves, en 1680, La Rochefoucauld meurt. Cette disparition laisse Mme de La Fayette inconsolable. Mme de Sévigné confiera : 'je crois que nulle passion ne peut dépasser une telle liaison '.

Puis trois ans plus tard, c'est la mort de son mari, le Comte de La Fayette. Mme de la Fayette se retire pour se consacrer à la religion. Elle meurt en 1693.

2-LE ROMANTISME

ORIGINES

«Romantique» est apparu au XVIIe siècle en France avec le même sens que «romanesque». Puis Mme e de Staël l’utilisa au début du XIXe siècle pour traduire le mot allemand «romantisch» qui s’opposait à «classique» : quelques années déjà avant la fin du XVIIIe siècle, en Angleterre et en Allemagne, surtout, avec le mouvement «Sturm und Drang» - «Tempête et Élan» - des écrivains dits préromantiques réagissent contre le rationalisme du siècle des lumières.

Entre 1820 et 1830, romantique va supplanter le mot romanticisme inventé par Stendhal (avec un sens plus large que romantisme).

«Romantisme» (même si ce mot n’a jamais eu de définition précise) désigne donc un art, une pensée et un état d’âme caractéristiques de l’époque 1820-1850.

CARACTÉRISTIQUES

Des aspirations souvent contradictoires coexistent et rendent toute définition globale malaisée.
DE NOUVELLES CONCEPTIONS ARTISTIQUES.

• UNE RUPTURE AVEC LE CLASSICISME :

- Les écrivains du XVIIIe siècle respectent encore les codes imposés par le XVIIe (cf. les tragédies de Voltaire !). Les romantiques privilégient la poésie, plus apte à décrire les passions et les mouvements de l’âme, et font triompher le roman... deux genres passablement méprisés pendant le siècle précédent. 


• UN ÉLARGISSEMENT DES SOURCES D’INSPIRATION :

- Les paysages romantiques : recherche de paysages nouveaux, du dépaysement. Immensité ; infini ; désordre ; mouvement. Montagne ; mer ; orages ; tempêtes... Paysage et état d’âme : la nature est à la fois une confidente et une consolatrice. A travers elle, le romantique exprime sa sensibilité. Il en cherche les symboles, la découvre par la contemplation (Hugo) et le rêve ou en déchiffre les «correspondances» (Baudelaire). 
- Attrait pour les pays étrangers : goût du pittoresque ; mode du Nouveau Monde, des pays orientaux et méditerranéens (Hugo, Chateaubriand, Stendhal, Mérimée...). 
- L’Étrange vient parfois du passé : les romantiques se passionnent pour le Moyen âge totalement oublié jusque là ! 
- Le Moi : le romantique est un poète ou romancier lyrique ! Si le moi de l’époque classique est haïssable (Pascal), au XIXe siècle l’écrivain est un individualiste qui met sa sensibilité et son art à son propre service : le moi (le moi de l’enfance, le moi amoureux, le moi en quête de spiritualité...) est la source d’inspiration. LE «MAL DU SIÈCLE».


• SENTIMENT DE MALAISE ET D’INSATISFACTION :

- Le romantique éprouve un sentiment d’inadaptation par rapport à la rapidité des bouleversements historiques (cf. Musset dont le héros déplore l’absence d’idéal, l’impossibilité de s’illustrer sur les champs de bataille depuis la défaite de Waterloo). Il pense ne plus avoir sa place en ce monde auquel il ne s'identifie plus : en proie au «vague des passions» il s’accuse lui-même ou, le plus souvent s’en prend à la société qui ne le comprend pas, à «l’esprit bourgeois» : le romantique est avant tout un anticonformiste qui provoque (cf. le dandysme) pour masquer son malaise. 
- Complaisance à la mélancolie : l’homme est voué à la souffrance. Le romantique

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