Le romantisme

Dissertation français

Le romantisme, apparu en Allemagne à la fin du XVIIIe siècle et en France au début du XIXe siècle, est un mouvement littéraire et culturel européen qui a concerné tous les arts. Il s’oppose à la tradition classique et au rationalisme des Lumières, et vise à une libération de l’imagination et de la langue. Cependant, les poètes, depuis le XIX siècle, sont pourvus d’une réputation de « maudits » et incompris. Alfred de Musset, poète romantique admet comme source d’inspiration le désespoir et la souffrance. Nous notons sa citation « les plus désespérés sont les chants les plus beaux ». La souffrance du poète est-elle le seul facteur de la beauté de la poésie ? Nous verrons tout d’abord que la souffrance peut être un facteur de la beauté de la poésie. Puis, nous étudierons que la souffrance du poète peut également partager un sentiment de mal être auprès des lecteurs. Nous finirons par étudier qu’il y a d’autre facteur permettant d’obtenir un chant qualifié de beau.

Tout d’abord, nous notons que certains poètes prétendent que la beauté poétique n’est systématiquement issue de la beauté en elle-même. En effet, nous pouvons cités Charles Baudelaire dans son ouvrage Les Fleurs du Mal la section Spleen et Idéal. Le Spleen désigne une profonde tristesse née du mal de vivre, que Charles Baudelaire exprime dans plusieurs poèmes de son recueil. Selon Baudelaire, si la joie peut jaillir de la Beauté, elle n'en constitue le plus souvent qu'un des ornements les plus vulgaires, nous notons sa citation : « tandis que la Mélancolie en est pour ainsi dire l'illustre compagne ». Le rôle du spleen est alors d’exprimer le mal être de l’auteur mais le rendu poétique atteint alors en quelque sorte une forme de beauté. D’autres auteurs adhèrent à cette idéologie comme par exemple Paul Verlaine qui insère une poésie nommé Spleen dans son recueil Romance sans parole. Paul Verlaine est un membre du mouvement du Parnasse. Le parnasse, mouvement connu pour la valorisation de la beauté de la poésie.  Paul Verlaine montre que la poésie peut être belle sans pour autant utilisé des sujets connotés positivement. Mais il y a aussi d’autres facteurs provoquant la beauté.

        Puis, certain auteur prétendent que la souffrance et le désespoir sont une source d’inspiration de la beauté. La beauté de la douleur est qualifiée par Musset dans sa citation par l’expression, « la beauté des purs sanglots » on peut se poser la question de savoir en quoi la souffrance peut être « belle ». Le poète s’éloigne par son art du sens commun, il n’a plus rien à voir avec le vulgaire, ses expériences ne sont pas communes. Il doit apprivoiser ses multiples douleurs et les exprimer dans un langage nouveau aux yeux de l’humanité, la douleur devient le moyen de se dépasser pour l’artiste. Nous pouvons à cet égard Hugo qui à la mort de sa fille Léopoldine nous écrit des vers dans « demain dès l’aube ». A sa rupture avec George Sand, Musset écrivit de même la « nuit de mai », son désespoir fut donc une source d’inspiration

        Ensuite, nous pouvons tout autant affirmer que la beauté poétique peut être aussi atteinte grâce à d’autres facteurs qui sont contraires  à la souffrance ainsi qu’au désespoir. En effet, nous pouvons noter l’exemple du bonheur en général qui est sollicité par certain sentiment. Par exemple, dans le poème d’Esther Granek, Vacances. Nous notons la description de tous les petits détails « Tiède est le vent Chaud est le temps Fraîche est ta peau Doux, le moment ». Ce poème, à travers le vocabulaire mélioratif incite chez le lecteur une sensation de bonheur. Nous pouvons donc dire que la plupart des lecteurs considérera  ce poème comme beau.  Le bonheur peut être exprimé également sous d’autre forme comme le rêve. Nous notons le poème de François Coppée, Un rêve de bonheur. Le rêve ici exprime le bonheur et la beauté. Et comme le dit la citation de George Clemenceau « J'aime la vie pour la beauté de ses rêves ». Le rêve est donc présenté comme une source de beauté surtout lors du siècle romantique. Il existe également d’autre sensation qui nécessite la beauté.

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