Le premier recueil des fables de La Fontaine, 1668

Le premier recueil des fables de La Fontaine est publié en 1668, dix ans plus tard en 1678, La Fontaine publie le deuxième recueil, des livre VII à XI pendant le mouvement littéraire du classicisme. Ce deuxième recueil dédié aux adultes contrairement au premier qui était plutôt adapté aux enfants, fait intervenir des humains, des animaux mais aussi des végétaux pour interpréter le comportement des hommes qu’il souhaite dénoncer. Ces courts récits, les fables, son écrit en vers ou en prose et on retrouve une moralité à la fin qui nous fait réfléchir sur le comportement immoral que La Fontaine a voulu dénoncer. À travers ses fables, il souhaite faire partager sa sagesse en passant par la simplicité, la mesure mais aussi le bon sens. On peut aussi relever que ces fables son écrite avec beaucoup de diversité que ce soit dans les personnages, dans le style ou encore dans les sujets. « Le mal marié », seconde fable du livre VII nous raconte l’histoire d’un homme, certainement marié trop tôt, qui n’en pouvant plus des crises perpétuelles de sa femme jalouse, avare et trop exigeante, l’envoie séjourner à la campagne chez ses parents. Ce séjour avait pour but de changer son épouse mais ce ne fut pas le cas, il décide donc de l’abandonner en prêtant serment de ne plus jamais retourner vers elle.

Dans ces premières phrases, le poète exprime ses sentiments personnels, il nous explique surtout pourquoi il n’a personne dans sa vie. Sa première phrase est donc un souhait que fait l’auteur : «  Que le bon soit toujours camarade du beau ». Dès le début nous avons donc déjà une morale qui nous explique que ce n’est pas parce qu’une personne est belle physiquement qu’elle l’est aussi à l’intérieur. « Mais comme le divorce entre eux n’est pas nouveaux », La Fontaine parle évidemment des hommes et des femmes, il a déjà un avis bien tranché sur la situation vis à vis du mariage. De plus il rajoute que peut de personne combine en eux bonté et beauté. Et c’est donc pour cela qu’il n’a personne dans sa vie et surtout qu’il ne cherche pas.« j’ai vu beaucoup d’hymens, aucuns d’eux ne me tentent », La Fontaine fait bien évidemment référence à ces nombreuses conquête, en assimilant la femme à une partie de son anatomie, ce qui est une façon assez original. De plus nous pouvons remarquer qu’à cette époque, « aucun » pouvait s’écrire avec un « s ».

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