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Analyse littéraire sur l’œuvre « Les animaux malades de la peste » tirée du recueil Fables écrit par Jean de la Fontaine et publié en 1678

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Par   •  15 Octobre 2020  •  Analyse sectorielle  •  1 450 Mots (6 Pages)  •  578 Vues

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FABLES

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Analyse littéraire sur l’œuvre « Les animaux malades de la peste » tirée du recueil Fables écrit par Jean de la Fontaine et publié en 1678


Cláudio Soares[pic 3]

Écriture et littérature

601-101-MQ

Épreuve Terminale de cours

Analyse littéraire

Travail présenté à

Guylaine Plourde

Collège d’Alma

Département Techniques de comptabilité et gestion

Le 13 mai 2020

Seriez-vous capable par amour de commettre un double adultère et par conséquent d’accepter tous les caprices, volontés et scandales causés par votre maîtresse que vous considérez comme votre grand amour ?  Figurez-vous que pendant le 17ème siècle, pendant que Jean de la Fontaine écrivait ses fameuses fables, Louis XIV plus connu sous le nom de Roi-Soleil menait une double vie avec La Marquise de Montespan qu’il considérait comme son grand amour à la vue de toute la cour et du mari de celle-ci. Il acceptait tous les caprices de sa maîtresse et les critiques de la cour qui le voyait tel un « criminel » car il avait enlevé une femme à son époux légitime.

Jean de la Fontaine est né en 1621 et mort à Paris en 1695, il est issu d’une famille de marchands-drapiers en voie d’anoblissement. À l’âge de 20 ans, le fabuliste se dirige vers Paris pour suivre une voie inattendue, celle de la prêtrise, cependant il reste quelqu’un d’incohérent et successif pratiquant l’inverse de ce qu’on lui dit notamment lors de ses débuts à Paris il devait étudier la théologie mais celui-ci en décida autrement et lut le premier roman d’amour de l’époque L’Astrée d’Honoré et d’Urfé. Jean de la Fontaine se considérait libre et aimait critiquer la cour en utilisant les animaux notamment dans la fable « Les Animaux malades de la peste » qui compose son célèbre recueil intitulé Fables.  

Avec son recueil le fabuliste prend un malin plaisir à critiquer et se moquer du comportement ridicule que pouvaient avoir les personnes au sein de la cour ainsi l’œuvre « Les Animaux malades de la peste » tirée du recueil Fables dénonce bien cela et montre également que la justice à cette époque n’était pas équitable pour tous.

Effectivement, la justice favorise seulement ceux qui ont le pouvoir et en revanche elle punit les faibles, peu importe la nature du crime commis.


Ce développement montrera que la justice est inégale au sein de la cour. Tout d’abord on s’intéressera à la justice qu’est accordée à ceux qui ont le pouvoir selon leur hiérarchie sociale.

En effet, à cette époque la hiérarchie sociale jouait un rôle essentiel pour pouvoir déterminer ceux qu’étaient favorisés par la justice, la maîtrise de la parole par ses courtisans blanchit le coupable et noircit l’innocent, autrement dit, ils excusent le Lion qu’incarne le Roi et jugent l’Âne qu’incarne à son tour une personne du peuple.

D’une part, le Lion passe aux aveux et confirme avec un ton fier le crime qu’il a commis et se vente presque de ses méfaits. Par ailleurs ses aveux sont commentés et interprétés par ses courtisans ce qui permettra l’inversion complète des valeurs.

En d’autres mots, le Lion a commis un crime sanglant puisqu’il a tué délibérément des innocents « j’ai dévoré force moutons » (l.26), et il s’est attaqué sans raison apparente au berger « même il m’est arrivé quelques fois de manger le berger » (l.28-29).

   Les figures de styles et les champs lexicaux ont été utilisés pour dénoter les méfaits du Lion telle que la gradation, elle se présente dans une forme décroissante dans l’ordre de la puissance, et aussi décroissante dans l’ordre de la culpabilité réelle sans compter sur le champ lexical de la « faim » qui est utilisé pour marquer l’action du Lion face à ses innocents.

D’autre part, les courtisans qui sont représentés par le Renard, le Loup et d’autres puissances, commentent et interprètent les aveux du Lion et de l’Âne, le Renard commente les aveux du Lion tandis que le Loup juge ceux de l’Âne.

Le discours du Renard rend le procès inéquitable car son discours vise à excuser le plus puissant et ainsi rend le coupable innocent et en plus de relativiser le mal, il fait l’éloge du crime du Lion notamment lorsqu’il dit « vous êtes trop bon roi » (l.34) ou « trop de délicatesse » (l.35). De plus, il transforme les victimes en coupables lorsqu’il dit que les moutons ne sont que « canaille » (l.37) et « sotte espèce » (l.37).

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