Le personnage de roman

Clémence de Biéville est une auteur contemporaine du XXème siècle. Elle explique à travers de sa citation que même si le héros d'un roman est « médiocre » voire même un antihéros, il a été créé dans un but car ses traits de caractère ne sont pas du au hasard, mais plutôt à un certain objectif que s'est donné l'auteur. Par exemple, Mme Bovary de Flaubert nous raconte l'histoire d'une femme qui s'ennuie, qui rêve de richesse et d'une vie amoureuse et romanesque. Cependant, elle désespère dans la médiocrité de sa bourgeoisie de province : à travers elle, Flaubert dénonce les « mœurs de province » de ces femmes. De part sa médiocrité, le lecteur arrivera à se reconnaître en elle, ce qui fera d'elle le reflet du lecteur au cours de cette histoire et parviendra même à le faire réfléchir sur sa condition. Grâce à cela, Emma Bovary va devenir une réelle héroïne dénonçant une façon de vivre de l'époque et la rendra supérieur aux êtres-humains vu que sa médiocrité arrive à nous faire réfléchir sur une certaine façon de vivre. Deux siècle avant que ne parvienne Mme Bovary, Madame de la Fayette, écrit La princesse de clèves qui est un roman dressant le portrait d'une femme qui résiste dignement à la tentation de son amant, le duc de Nemours, et fait ainsi l'apologie de la vertu. A travers la perfection, les personnages transmettent un message à son lecteur qui le prend en modèle.

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