Le livre Tit-Coq de Gratien Gélinas

Démontrez que Tit-Coq est un être profondément malheureux. (Plan démonstratif)

Le livre Tit-Coq de Gratien Gélinas a été publié en 1950. L’histoire de Tit-Coq devint populaire grâce au film, réaliser en 1953, fait sur les mésaventures de celui-ci. Ce film fut l’un des plus populaires de l’époque. Ce livre et film a montré à la population que la misère et le malheur pouvaient être bien pire ailleurs. À travers le texte qui suit, il sera démontré que Tit-Coq est un être profondément malheureux. Il est très malheureux à cause de certaines situations reliant la famille et Marie-Ange.

Premièrement, Tit-Coq est profondément malheureux par rapport à la famille qu’il n’a jamais eue. En effet, Tit-Coq est née « d’une mère inconnue et d’un père du même poil » (p.22) ce qui signifie qu’il est un bâtard et cela a eu comme impact un manque d’amour d’un milieu familial normal. Puisqu’il est un bâtard, dès que ce sujet entre en jeu, ce dernier réagit impulsivement face à la personne qui va l’insulter. La réaction de Tit-Coq est montrée lorsque Jean-Paul lui dit : « Ôte-toi de ma talle, petit maudit bâtard ! » (p.22) et que Tit-Coq réagi en le frappant puisque comme celui-ci le dit : « (qu’il est) un bâtard, oui ! » (p.22). La ponctuation présente dans la dernière citation, donc le point d’exclamation, accentue la honte et le désarroi d’être d’orphelin. De plus, le fait d’avoir été renié par la seule famille qu’il l’avait accueilli comme étant des leurs, la profondément affecté, car c’était la seule chose qu’il désirait le plus. Compte tenu des circonstances (Tit-Coq veut partir avec Marie-Ange malgré qu’elle soit mariée avec un autre homme), le père prône clairement son refus face à leurs vies futur ensemble en enlevant à Tit-Coq ce qui souhaite le plus. Le père affirma alors : « mais toi – tiens-toi le pour dit – Jamais tu remettras les pieds chez nous. Jamais, fini pour toi ! T’as compris ? La famille Desilets, c’est fini pour toi ! » (p.137) La redondance présente dans l’extrait, a un effet d’insistance sur le dire du père qui refuse que Tit-Coq revienne dans la famille. Par la suite, pour Tit-Coq, l’idée de perde l’album de famille qui pourrait faire partie le terrifie. Il serait prêt à mourir pour sauver l’héritage sentimental que Marie-Ange pourrait lui offrir s’il était à ses côtés. Il tient tellement à cet album qu’il dit au Padre « si jamais le bateau coule, sauvez ça d’abord, ou vous n’êtes pas un ami !» (p. 70) Ce mode de verbe utilisé dans la phrase, soit l’impératif, exprime que sa vie n’a aucune valeur sans l’album en donnant un ordre au Padre de sauver ce bien.

Deuxièmement, Tit-Coq est malheureux lorsque ça concerne Marie-Ange. Il est malheureux lorsqu’il doit s’éloigner d’une personne qu’il aime beaucoup, Marie-Ange. Malheureusement, Tit-Coq doit partir à la sixième compagnie ce qui signifie un voyage en bateau et donc de s’éloigner de Marie-Ange. Lorsque Tit-Coq apprend la nouvelle, il est en présence de sa douce moitié. Après l’annonce de cette nouvelle, Marie-Ange « la tête sur l’épaule de Tit-Coq continue à pleurer. Après quelques pas, ils parleront, par phrases courtes, chargées d’émotion contenue. » (p.65) Cet extrait est formé de plusieurs bouts de phrases

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