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Extrait du premier livre Harry Potter de J.K.Rowling

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Par   •  25 Novembre 2012  •  2 088 Mots (9 Pages)  •  2 456 Vues

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Le survivant:

Mr et Mrs Dursley, qui habitaient au 4, Privet Drive avaient toujours affirmé avec la plus grande fierté qu'ils étaient parfaitement normaux, merci pour eux. Jamais quiconque n'aurait imaginé qu'ils puissent se trouver impliqués dans quoi que ce soit d'étrange ou de mystérieux. Ils n'avaient pas de temps à perdre avec des sornettes.

Mr Dursley dirigeait la Grunnings, une entreprise qui fabriquait des perceuses. C'était un homme grand et massif, qui n'avait pratiquement pas de cou, mais possédait en revanche une moustache de belle taille. Mrs Dursley, quant à elle, était mince et blonde et disposait d'un coup deux fois plus long que la moyenne, ce qui lui était fort utile pour espionner ses voisins. Les Dursley avait un petit garçon prénommé Dudley et c'était à leurs yeux le plus belle enfant du monde.

Les Dursley avaient tout ce qu'ils voulaient. La seule chose indésirable qu'ils possédaient, c'étaient un secret inavouable. Si jamais quiconque venait à entendre parler des Potter, ils étaient convaincus qu'ils ne s'en remettraient pas. Mrs Potter était la sœur de Mrs Dursley, mais toutes deux ne s'était revues depuis le mariage de Mrs Potter. En fait, Mrs Dursley faisait comme si elle était fille unique, car sa sœur et son bon à rien de mari étaient aussi éloignés que possible de tout ce qui faisait un Dursley. Les Dursley tremblaient d'épouvante à la pensée de ce que diraient les voisins si par malheur les Potter se montraient dans leur rue. Ils savaient que les Potter, eux aussi, avaient un petit garçon, mais ils ne l'avaient jamais vu. Son existence constituaient une raison supplémentaire de tenir les Potter à distance : il n'était pas question que le petit Dudley se mette à fréquenter un enfant comme celui-là.

Lorsque Mr et Mrs Dursley s'éveillèrent, au matin du mardi où commence cette histoire, il faisait gris et triste et rien dans le ciel nuageux ne laissait prévoir que des choses étranges et mystérieuses allaient bientôt se produire dans tout le pays. Mr Dursley fredonnait un air en nouant sa cravate la plus sinistre pour aller travailler et Mrs Dursley racontait d'un ton badin les derniers potins du quartier en s'efforçant d'installer sur sa chaise de bébé le jeune Dudley qui braillait de toutes la force de ses poumons.

Aucun d'eux ne remarqua le gros hibou au plumage mordoré qui voleta devant la fenêtre.

A huit heures et demi, Mr Dursley prit son attaché case, déposa un baiser sur la joue de Mrs Dursley et essaya d'embrasser Dudley, mais sans succès, car celui-ci était en proie à une crise de colère et s'appliquait à jeter contre le mur de la pièce le contenu de son assiette de céréales.

Sacré petit bonhomme, gloussa Mr Dursley en quittant la maison. Il monta dans sa voiture et recula le long de l'allée qui menait à sa maison.

Ce fut au coin de la rue qu'il remarqua pour la première fois un détail insolite : un chat qui lisait une carte routière. Il revérifia et vit que le chat était bien là mais pas de traces de carte routière, il avait du se laisser abuser par un reflet du soleil. Mrs Dursley continua d'observer le chat dans son rétroviseur. L'animal était en train de lire la plaque qui indiquait « Privet Drive »- mais non, voyons, il ne lisait pas, il i regardait /i la plaque. Les chats sont incapables de lire des cartes ou des écriteaux. Mr Dursley se ressaisit et concentra ses pensées sur la grosse commande de perceuses qu'il espérait obtenir ce jour-là.

Mais lorsqu'il arriva aux abords de la ville quelque chose d'autres chassa les perceuses de sa tête, il remarqua la présence de plusieurs passants vêtu d'une façon étrange : ils portaient des capes. Mr Dursley ne supportait pas les gens décalés- les jeunes avaient parfois de ces accoutrements ! Il pensa qu'il s'agissait d'une nouvelle mode particulièrement stupide mais Mr Dursley s'irrita en voyant que deux d'entre eux n'était pas jeunes du tout. Cet homme, là-bas, était sûrement plus vieux que lui, ce qui ne l'empêchait pas de porter une cape verte émeraude. Quelle impudence ! Mr Dursley pensa alors qu'il devait avoir une animation de rue, ces gens étaient là pour collecter de l'argent au profit d'une œuvre quelconque. Ce ne pouvait être que ça. Mr Dursley se rangea enfin dans le parking de la Grunnings. Les perceuses avaient repris leur place dans ses pensées.

Dans son bureau du huitième étage, Mr Dursley s'asseyait toujours dos à la fenêtre. S'il en avait été autrement, il aurait sans doute eu un peu plus de mal que d'habitude à se concentrer sur ses perceuses, ce matin-là. Il ne vit pas les hiboux qui volaient à tire-d'aile mais les passants, eux, les voyaient. Mr Dursley, cependant, ne remarqua rien d'anormal et aucun hibou ne vint troubler sa matinée. Il réprimanda vertement une demi-douzaine de ses employés, passa plusieurs coups de fil importants et poussa quelques hurlements supplémentaires. Il se sentit d'excellente humeur jusqu'à l'heure du déjeuner où il songea qu'il serait bon de se dégourdir un peu les jambes. Il traversa alors la rue pour aller s'acheter quelque à manger chez le boulanger d'en face.

Les passants vêtus de capes lui étaient complètement sortit de la tête, mais lorsqu'il en vit à nouveau quelques-uns à proximité de la boulangerie, il passa devant eux en leurs lançant un regard courroucé. Il ignorait pourquoi, mais il le mettait mal à l'aise. Ceux-là aussi chuchotaient d'un air surexcité et il ne vit pas la moindre boîte destinée à récolter de l'argent. Quand il sortit de la boutique avec un gros beignet enveloppé dans un sac, il entendit quelques mots de leur conversation.

- Les Potter, c'est ça, c'est ce que j'ai entendu dire…

- Oui, leur fils Harry…

- Un sacré bon sorcier, si tu veux savoir…

Mr Dursley s'immobilisa, envahi par une peur soudaine et il traversa rapidement la rue, s'enferma dans son bureau tout en disant à sa secrétaire de ne pas le déranger, saisit son téléphone et avait presque fini de composer le numéro de la maison lorsqu'il changea d'avis. Il en parlerait à Mrs Dursley ce soir, toute allusion à sa sœur la mettait dans un tel état !

Cet

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