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Le droit musulman

Note de Recherches : Le droit musulman. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Juin 2014  •  561 Mots (3 Pages)  •  823 Vues

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On s’assure pour quelque chose qui va se produire. On a considéré que le facteur religieux était un obstacle au développement de l’assurance. En plus de ce facteur, il y a le facteur psychosociologique et le facteur économique. En ce qui concerne le facteur religieux, les adversaires ne s’opposaient pas à l’assurance en islam comme ca mais, en raison d’arguments religieux, juridiques... par exemple, IBNOU ABIDINE qui se basait sur l’argument juridique qui disait qu’on ne peut pas comporter un contrat d’assurance qui n’est pas un contrat nommé alors qu’on est dans un système de contrat nommés. BAKHIT AL MUTI avait le même raisonnement mais il ajoutait le facteur de l’aléa. AHMED IBRAHIM considérait que le contrat d’assurance est illicite parce qu’il est immoral. Il comparait le contrat d’assurance à un jeu ou un pari. On avait des juristes musulmans qui étaient pour le contrat d’assurance et qui on répondu IBNOU ABIDINE en disant que l’assurance en tant que contrat n’est



pas prévu en droit musulman, mais si on examine la théorie de la formation du contrat on trouve dans le droit musulman la possibilité de combiner deux contrats qui donnerait la naissance à un autre contrat qu’on appellerait autre chose. MUSTAPHA ZARKA disait pourquoi on considéra l’assurance comme illicite alors qu’elle correspond à l’art de la solidarité ; moi je ne vais pas faire d’accident mais mon argent va servir pour compenser les dommages causés par l’accident d’une autre personne.

Et on avait d’autres personnes qui étaient pour le contrat d’assurance (c'est-à-dire qu’il n’y a pas d’obstacle à accepter l’assurance au Maroc) tel TAHA SENOUSSI, AHMED ISSAOUI, YOUSSEF MOUSSA, BORHAN ATALLAH..... On avait également des penseurs marocains qui étaient pour tel ALLAL EL FASSI qui a écrit un petit ouvrage intitulé « défense de la loi islamique » lui il était en faveur de l’assurance mais d’une certaine forme d’assurance (mutuelle). On a l’assurance commerciale ; je vais collecter des primes, je vais payer les sinistres, à la fin de l’année s’il n’y a plus d’argent moi- même je dois déposer de l’argent en revanche, s’il reste des bénéfices je dois les partager avec les actionnaires. En revanche, dans l’assurance mutuelle nous sommes tous des assureurs et des assurés exemple, chacun met une certaine d’argent pour réparer un certain sinistre. Une personne va s’occuper de la gérance, à la fin de l’année s’il n y a pas eu de sinistre l’année prochaine la prime va être diminué de sorte que s’il y a eu une perte, l’année prochaine la prime sera plus chère. Donc pas de bénéfice (but non lucratif). Les juristes musulmans n’ont pas de problème à accepter l »assurance à condition qu’elle soit sous forme mutuelle. (Ce qu’il a dit à propos du facteur psychosociologique et économique). Il faut avoir les moyens pour s’assurer c'est-à-dire que j’ai les moyens pour assurer les besoins quotidiens et ce qui reste m’habilite à penser à l’avenir et donc à s’assurer contre les risques du sort. Il faut qu’on soit arrivé à un niveau de comportement psychologique parce qu’on n’est pas dans une logique de prévoyance. Bref, le facteur religieux ne fait aucun obstacle au développement de l’assurance. Pour pouvoir avoir un développent

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