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Le drame Romantique

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Par   •  6 Décembre 2012  •  479 Mots (2 Pages)  •  1 006 Vues

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e drame romantique a vécu une vingtaine d’années dans la première moitié du XIXe siècle. La jeunesse romantique est une jeunesse fougueuse, qui ne se sent pas à l’aise dans l’époque où elle vit. La jeunesse romantique est donc à la recherche d’actes héroïques. De même, elle refuse tout ce qui est cher aux classiques (refus du théâtre classique avec toutes ses règles et ses contraintes).

Les jeunes romantiques redécouvrent avec un plaisir certain le théâtre de Shakespeare (1564-1616) qu’ils prennent comme modèle. Shakespeare leur paraît moderne pour plusieurs raisons : il a écrit pour les « grands » (rois et courtisans) et pour le peuple : les personnages appartiennent à ce qu’on appelle aujourd’hui des milieux sociaux très différents. De plus, Shakespeare varie les genres, enfreint les unités spatio-temporelles, et aucun aspect de la nature humaine ne lui échappe.

Textes fondateurs du drame romantique

Stendhal, Racine et Shakespeare (1823) : Stendhal y compare le théâtre racinien et shakespearien afin de montrer que le théâtre de Shakespeare est supérieur. Stendhal demande aussi aux dramaturges de renoncer à la versification.

Hugo, Préface de Cromwell (1827) : Hugo y définit ce que doit être un drame romantique.

L’opposition aux règles classiques, le héros romantique

Refus de la règle des trois unités : les romantiques veulent se libérer de la forme et refusent la règle des trois unités car elle étouffe le génie.

Refus de la règle de bienséance : par souci de réalisme, les romantiques veulent montrer sur scène ce qui existe (meurtres, suicides, duels, etc. ; Cf. Chatterton, Ruy Blas, Hernani et Lorenzaccio de Musset).

Le mélange des genres, la diversité : les romantiques prétendent qu’on peut écrire une pièce de théâtre en mélangeant les tons, refusant ainsi qu’il n’y ait que du tragique dans une tragédie, que du comique dans une comédie, etc. [Remarque : au XVIIIe siècle, Diderot et Beaumarchais revendiquaient le mélange des genres, donnant naissance au drame bourgeois qui met en scène les malheurs de la vie quotidienne sur un ton sérieux.]

Rejet du drame bourgeois : dans celui-ci, on est fidèle aux décors, aux costumes, etc. pour imiter la réalité. Les romantiques refusent cette illusion de faire vrai au nom de l’imagination, de l’expression du génie.

Rejet du moralisme et du théâtre manichéen : le drame bourgeois est, pour les romantiques, un théâtre moralisateur (le dénouement est toujours moral).

Des héros singuliers remplacent les personnages stéréotypés des XVIIe et XVIIIe siècles : le héros romantique est un individu original, qui évolue et dont le destin est illustré par la pièce. Le héros romantique est généralement un marginal, il incarne le « mal du siècle ». La marginalité du héros romantique peut être sociale (Ruy Blas est un laquais amoureux d’une reine), intellectuelle (Chatterton est un poète incompris), etc. Le héros romantique est porté par ses désirs, ses défis mais il rencontre la fatalité : il est sacrifié par l’histoire et meurt.

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